La ville de Sudbury(notre photo) a grandement profité de l'extraction du nickel. Ça pourrait être au tour d'Amos et de l'Abitibi. Photo: Shutterstock
Finalement! Après de longs délais, Québec vient de donner le feu vert au projet de la mine Dumont, de Royal Nickel(Tor., RNX), à quelque 25 kilomètres du nord-ouest d’Amos, en Abitibi. Il s’agit là d’un des plus gros gisements de nickel au monde! Quelques chiffres pour en illustrer l’ampleur:
-investissement requis au départ : 1,3 milliard de dollars
-à terme, 3 milliards de dollars
-effectif durant la mise en place de la mine: en moyenne, 1 200 travailleurs
-durant l’exploitation, au moins 33 ans: minimum 500
-salaires moyens (exploitation): 100 000 $
-durant la construction: probablement aussi élevés, selon les entrepreneurs
-dépenses en équipements mobiles (camions, pelles mécaniques) 150 millions de dollars
-importance de la fosse: longue de 5 kilomètres (deux fois celle de la mine d’or de Canadian Malartic)
-imaginez seulement le retombées fiscales (taxes et impôts) pour le Québec….
Il y a plus d’un an, le BAPE s’est prononcé, disant «oui» en posant des conditions. Étant donné l’ampleur de cette mine à ciel ouvert, la plus grande de son genre au Canada, on a demandé des réaménagements pour minimiser le bruit, l’impact des poussières soulevées comme celui sur les cours d’eau avoisinants.
Et il faut aussi s’assurer que les dispositions ont été prises pour renaturaliser le site quand le travail sera terminé, d’ici un tiers de siècle.