BLOGUE. C’est donc à partir d'aujourd'hui que le sou noir, pardon, la pièce de un cent, passe à l’histoire.
En fait, on continuera pendant un bon moment d’en utiliser, mais la Monnaie royale canadienne en cesse la distribution. Et elle suggère que lui soient renvoyés les cents progressivement retirés de la circulation.
Mais si ses intentions sont claires, dans la pratique de tous les jours, il y aura certainement de la confusion.
À partir de quand les commerçants vont-ils commencer à arrondir les montants (pour les paiements en espèces) ? Lundi ? La semaine suivante ? Lorsqu’il n’y aura plus de cents disponibles ? Là-dessus, les autorités fédérales n’ont pas donné de consigne. Il aurait pourtant été si simple de le faire. D’après ce que j’en comprends, on laisse à chacun la discrétion d’agir.
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On risque donc se retrouver dans une sorte de zone grise, où le marchand d’un côté de la rue va arrondir ses additions alors que son collègue d’en face va continuer de rendre la monnaie pendant qu’il lui en reste.
Bon, il n’y pas là matière à tragédie et on va survivre.
C’est le côté aléatoire de l’arrondissage (i.e. action d’arrondir) qui me laisse davantage perplexe.
Encore une fois, le principe est apparemment simple. À 1,01 $ et 1,02 $, on redescend à 1 $. À 1,03 et 1,04 $, on monte à 1,05 $. Les caisses enregistreuses devaient faire le travail, une fois programmées. Oui, mais le seront-elles ? et que va-t-il se passer quand le commis va lui-même décider du montant final ?