La fin du pétrole n'est clairement pas pour demain


Édition du 18 Octobre 2014

La fin du pétrole n'est clairement pas pour demain


Édition du 18 Octobre 2014

L'offre de pétrole n'a jamais été aussi abondante, et les prix baissent.

C'est un des phénomènes marquants de l'année qui s'achève. Les États-Unis sont en train de redevenir le premier producteur mondial de pétrole, grâce à la mise en valeur du pétrole de schiste du Dakota du Nord, et le tableau énergétique s'en trouve chamboulé.

Les tenants de la théorie du pic pétrolier, autrement dit de la fin du pétrole, en prennent pour leur rhume. Et ce n'est pas fini. D'autres gisements prometteurs pourraient bientôt être exploités, au large du Brésil, de la Chine et ailleurs. Qu'on l'aime ou pas, le pétrole est encore avec nous pour un bon moment.

De quoi faire ravaler leurs paroles à ceux qui prédisaient un bouleversement de nos comportements en raison du déséquilibre prochain entre l'offre (en baisse) et la demande (en hausse).

Début 2010, j'avais eu l'occasion d'interviewer Jeff Rubin, l'ancien économiste en chef de la Banque CIBC. La traduction française de son essai percutant, Why Your World Is About to Get a Whole Lot Smaller, venait alors de paraître (Demain un tout petit monde, Éditions Hurtubise). Il annonçait une flambée des cours du pétrole - à au moins 200 $ le baril à la fin 2012 - et la fin subséquente de la mondialisation des marchés. Comme les coûts de transport allaient inévitablement exploser, le monde allait devoir revivre en communauté rapprochée. Il en était fermement convaincu et appuyait du même coup les thèses qui plaidaient l'urgence de modifier nos façons de faire.

C'était une idée sympathique, même si elle relevait moins de la vertu que de la coercition des prix.

Sauf que Jeff Rubin s'est planté, de même que tous les prophètes d'une hausse insoutenable des prix des hydrocarbures.

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