Cette faiblesse de l’emploi privé explique aussi l’empressement récent du gouvernement à financer tous azimuths les projets de grandes entreprises qui signalent leur intérêt à s’implanter ici, telle la Cimenterie McInnis, à Port-Daniel ou l’espagnole FerroAtlantica, probablement à Shawinigan.
Mais il ne faudrait pas oublier que 51 % des emplois, au Québec, relèvent des PME, et que leur nombre réel stagne depuis 2007, selon une autre analyse de Stéfane Marion. Nous avons des porteurs de ballon mais ils font du surplace.
On devrait songer à leur fournir des vitamines à eux aussi. Le gouvernement s’est engagé à le faire dans sa politique industrielle dévoilée l’automne dernier. Tant mieux si c’est vrai, mais on aura perdu entretemps beaucoup de temps.
Ah oui, toujours en regard de ce bilan du marché québécois du travail pour janvier, le groupe des 15 – 25 ans, déjà éprouvé, a encaissé une diminution de 1 500 emplois. Ça ne s’arrange pas pour les jeunes, et ce, un peu partout au pays. Il faudra bien s’organiser pour leur donner une chance, un jour…