Québec devrait s'inspirer des entreprises pour gérer ses finances

Publié le 09/10/2012 à 10:07, mis à jour le 09/10/2012 à 10:57

Québec devrait s'inspirer des entreprises pour gérer ses finances

Publié le 09/10/2012 à 10:07, mis à jour le 09/10/2012 à 10:57

[Photo : Gilles Delisle]

BLOGUE. Qu’adviendrait-il si des entreprises telles que le Canadien National, MacDonald Dettwiler ou Mediagrif perdaient soudainement un contrat ou que le contexte économique faisait chuter leurs revenus?

Je vous assure que leurs dirigeants réagiraient très rapidement et qu’ils trouveraient une façon de réduire leur niveau de dépenses pour s’ajuster à la baisse des revenus.

Souvenez-vous de la privatisation du CN en 1995. Avant sa privatisation, CN était reconnue comme étant une entreprise lourde, bureaucratique et fortement subventionnée. À l’époque, son ratio d’exploitation (ses dépenses d’exploitation en pourcentage de ses revenus) était de 90 %, le pire de l’industrie nord-américaine. Aujourd’hui, l’entreprise est la plus rentable de son industrie avec un ratio d’exploitation de 63,5 %. De toute évidence, M. Paul Tellier a effectué un travail remarquable pendant les années 90 pour remettre CN sur les rails en coupant dans les dépenses et en investissant pour rendre le transporteur plus efficace. Pendant ce temps, depuis sa venue en bourse, le titre de CN est passé de l’équivalent de 4,50 $ à près de 90,00 $ et le dividende annuel atteint maintenant 1,50 $ par action.

À lire : la revanche des « riches »

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