Le Blanc: Une industrie en croissance est-elle nécessaire pour réussir un placement?

Publié le 19/11/2012 à 12:04, mis à jour le 19/11/2012 à 14:18

Le Blanc: Une industrie en croissance est-elle nécessaire pour réussir un placement?

Publié le 19/11/2012 à 12:04, mis à jour le 19/11/2012 à 14:18

Votre épicier de quartier

Un autre exemple percutant est celui de Metro, la chaîne d’épiceries québécoise. Depuis la venue de M. Pierre Lessard à la barre de l’entreprise en 1990, alors que l’entreprise était en difficultés financières, Metro n’a cessé d’améliorer sa performance financière. D’une perte enregistrée en 1990, la société a renoué avec la rentabilité dès 1991 et a depuis augmenté ses profits par action à chaque année, à l’exception de 2008. De 1991 à 2012, ses profits par action ont augmenté à un taux annuel composé de 20,1 %. Pendant cette période, la valeur du titre a été multipliée par près de 76 en 22 ans (sans tenir compte des dividendes)! Et pourtant, on ne peut pas dire que l’industrie de l’alimentation en soit une de croissance. En plus d’être mature, cette industrie fait face à une concurrence féroce et croissante depuis de nombreuses années.

Un autre bel exemple québécois est le titre de Quincaillerie Richelieu, un distributeur de quincaillerie spécialisée pour l’industrie de la rénovation et des fabricants de meubles. Encore une fois, on ne parle pas ici d’une industrie de croissance, encore moins révolutionnaire! Pourtant, Richelieu a su augmenter ses profits par action de 0,16 $ en 1995 à 2,28 $ en 2011, un taux de croissance annuel composé de 16,6 %. La valeur de son titre depuis sa venue en bourse en 1993 a été multipliée par 16, pour un rendement annuel composé de 15,7 %, sans tenir compte des dividendes.

Petit train va loin

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