Investir au Canada: le coût de la rareté

Publié le 16/10/2012 à 09:01, mis à jour le 16/10/2012 à 14:22

Investir au Canada: le coût de la rareté

Publié le 16/10/2012 à 09:01, mis à jour le 16/10/2012 à 14:22

[Photo : Bloomberg]

BLOGUE. On sait tous que le marché canadien est très petit relativement au reste du monde. De fait, il représente moins de 5 % de la capitalisation boursière mondiale. Par rapport au marché américain, il est près de sept fois plus petit. Qui plus est, ce n’est pas pour rien que le marché canadien est perçu par les investisseurs étrangers comme étant un marché de titres de ressources naturelles : près de 46 % de l’indice S&P/TSX est composé des secteurs des matériaux de base et de l’énergie. Ajoutons le secteur financier et il ne reste que 23 % de l’indice…

Si, comme moi, vous êtes un investisseur qui recherche des titres de qualité afin de construire un portefeuille diversifié par industrie, en plus de ceux des ressources naturelles ou financier, vous n’aurez probablement d’autre alternative que de lorgner à l’extérieur du Canada… La solution évidente est d’investir dans le vaste marché américain.

Or, il existe en effet un phénomène que j’ai maintes fois constaté au Canada : plusieurs titres s’y vendent à prime par rapport à des sociétés comparables aux États-Unis. Ce phénomène est à mon avis causé par la rareté des entreprises canadiennes de qualité jumelé au fait que de nombreux investisseurs canadiens se doivent (fonds de pension) ou préfèrent investir au Canada.

Voici quelques exemples de cet effet de rareté :

Dollarama vs. Dollar Tree Stores

À propos de ce blogue

Philippe Le Blanc est gestionnaire de portefeuille chez COTE 100 et éditeur de la Lettre financière COTE 100+. Il est également l’auteur du livre Avantage Bourse et coauteur de La Bourse ou la Vie.

Philippe Leblanc
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