
Le téteux cherche toujours à plaire, sans considération pour autrui. Photo: Unfinished Business
La flatterie. Est-ce une bonne, ou une mauvaise, chose que d’y recourir au travail ? Permet-elle vraiment d’obtenir ce qu’on souhaite auprès d’un collègue ou d’un boss ? Ou bien n’a-t-elle aucun effet véritable, si ce n’est de risquer de nous griller aux yeux de celui ou celle que l’on a tenté de manipuler par quelques compliments d’autant plus maladroits qu’ils n’étaient pas sincères ?
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Impossible à savoir, me direz-vous. Car cela dépend du caractère des personnes concernées. Et d’autres facteurs, comme le lieu et le moment où sont prononcés les mots flatteurs. Et je vous aurais donné raison si je n’étais pas tombé sur une étude passionnante intitulée Psyched-up to suck-up : Self regulated cognition, interpersonal influence, and recommendations for board appointments in the corporate elite. Une étude signée par James Westphal, professeur de stratégie à l’École de commerce Ross à Ann Arbor (Etats-Unis), assisté de son étudiant Guy Shani. Une étude qui présente une réponse susceptible d’en déstabiliser plus d’un…
Les deux chercheurs se sont penché sur les réponses à différents sondages données par un échantillon représentatif de 1 200 hauts-dirigeants d’entreprises américaines affichant des revenus annuels supérieurs à 100 millions de dollars. Ce qui les intéressait, c’était les réponses concernant leur comportement juste avant et juste après les réunions importantes de la haute-direction. Enfin, histoire de peaufiner leurs données à ce sujet, ils ont effectué des entrevues fouillées auprès de 27 hauts-dirigeants.
Résultats ? Tenez-vous bien, parce que les voici :