Vaut-il mieux complimenter en public ou en privé?

Publié le 13/09/2013 à 06:09, mis à jour le 13/09/2013 à 06:11

Vaut-il mieux complimenter en public ou en privé?

Publié le 13/09/2013 à 06:09, mis à jour le 13/09/2013 à 06:11

Pour finir, chacun a dû remplir un questionnaire lié à leur humeur. Cela permettait de connaître les émotions qui les traversaient à l'instant-même.

Résultats? Passionnants, comme vous allez le voir…

> Indifférence. Ceux qui avaient lu les compliments adressés à une personne qui leur était pas semblable n'avaient pas d'image négative – ni positive – de celui qui les faisait.

> Impact négatif. Ceux qui avaient lu les compliments adressés à une personne semblable à eux avaient du coup une image négative de celui qui les faisait. Cette image négative transparaissait de manière implicite, mais pas de manière explicite.

> Jalousie. Le sentiment de jalousie est à l'origine de cette image négative. Car les personnes en question auraient aimé, au fond d'elles-mêmes, recevoir de pareils compliments.

> Hostilité. Cette jalousie s'exprime contre la source de cette source d'inconfort émotionnel, laquelle est la personne qui adresse le compliment à autrui. Le jaloux devient dès lors hostile à cette personne. Cela étant, cette hostilité n'est que de courte durée, le temps, en fait, que la vive émotion ressentie s'évapore d'elle-même.

Que retenir de tout cela? Une chose ultrasimple…

> Vous voulez adresser un compliment à un employé? Mieux vaut le faire en privé, dans votre bureau. Sinon, certains risquent de vous en vouloir pendant un certain temps.

En passant, le critique français Émile Faguet a dit dans ses Études littéraires : «Un compliment, c'est un peu d'amour et beaucoup d'esprit».

Découvrez mes précédents billets

Rejoignez-moi sur Facebook et sur Twitter

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

L’exclusion des cadres des casinos du droit à la syndicalisation serait constitutionnelle

L’Association des cadres de la Société des casinos du Québec a déposé une requête en accréditation syndicale en 2009.

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...