> Avez-vous contribué directement à l'augmentation du chiffre d'affaires de votre activité?
> Avez-vous fait progresser les membres de votre équipe?
> Avez-vous décroché et mené à bien un projet délicat et ambitieux?
> Quels talents avez-vous mis en oeuvre lors du derbnier bon coup effectué par votre équipe ou votre entreprise?
«Les faits et chiffres seront vos meilleurs points d'ancrage pour éviter tout sentiment diffus d'injustice à votre égard, et seront là pour prouver votre contribution réelle aux derniers succès connus par votre équipe ou votre entreprise. Car si vous allez voir demain votre boss pour lui demander une augmentation sans 'raison réelle', il vous rappellera gentiment que vous avez livré ce pour quoi il vous paye, en sous-entendant que vous n'avez rien fait de particulier, à ses yeux, pour dépasser ses attentes. D'où l'importance fondamentale de 'prouver' votre hyperefficacité.
«On le voit bien, l'obstacle à surmonter à partir du moment où vous êtes vous-même convaincu de valoir plus que ce que vous gagnez, c'est de convaincre votre supérieur hiérarchique, et à travers lui les ressources humaines. Or, il arrive souvent que l'on rechigne à parler de ses succès, de peur de paraître arrogant ou prétentieux. Et l'on rumine dans son coin sur le fait qu'untel ou unetelle «se débrouille mieux que [soi]».
«Fort heureusement, il est tout à fait possible d'avoir des prétentions sans pour autant passer pour quelqu'un de prétentieux! Comment? En vous interrogeant sur votre légitimité, comme suit :
> Abritez-vous un sentiment d'imposture qui vous bride dans l'expression de vos talents?
> Si oui, à quoi cela vous sert-il? À éviter de vous prendre en considération? À ne surtout pas ressembler à une personne qui réclame?
«Si vous négligez vous-même votre propre valeur et que vous l'estimez inférieure à celle des autres, c'est bien simple, vous ne vous considérez pas. Pis, vous vous méprisez. Impossible alors d'attirer sur vous la considération d'autrui.