
La clé, c'est de réfléchir à partir d'une bonne idée... Photo: DR
Vous et votre équipe, vous êtes au pied du mur : il vous faut trouver une idée neuve, oui, une idée vraiment neuve. Pour sortir de l’ornière dans laquelle vous êtes embourbé, pour donner un nouvel élan à vos projets, pour enfin distancer la concurrence. Ou ne serait-ce que pour ressentir la joie inhérente à la découverte d’une véritable innovation, susceptible à elle seule de changer la donne dans votre secteur d’activités ; une joie que vous n’avez peut-être plus eu depuis un bon bout de temps (est-ce que je me trompe ?).
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Comme d’habitude, vous avez alors le réflexe de réunir les cerveaux les plus brillants de l’entreprise, et vous cogitez tous ensemble, dans l’espoir qu’il en ressortira l’Idée, la suprême idée que personne auparavant n’a jamais eu alors même qu’elle était sous le nez de tout le monde. Et comme d’habitude, chacun quitte la salle de réunion la mine basse, interloqué par le fait que rien de magique ne se soit produit. Et ce, brainstorming après brainstorming.
Bien entendu, quelques sursauts d’espoirs se produisent de temps à autres. Mais après mûre réflexion, il appert à chaque fois que l’idée qui semblait si séduisante au départ finit par se révéler d’une affligeante banalité. Résultat ? La motivation en prend alors un méchant coup. Déconvenue après déconvenue.
Qu’est-ce qui coince, au juste ? Pas facile à dire, pensez-vous sûrement. Voire… Il se pourrait en effet qu’un bête grain de sable se soit immiscé dans l’engrenage de votre créativité collective. Quel grain de sable ? Une étude fascinante semble l’avoir mis au jour, intitulée New ideas in invention, et signée par deux professeurs d’économie : Mikko Packalen, de l’Université de Waterloo (Canada); et Jay Bhattacharya, de Stanford (Etats-Unis).