
La génération Z est née environnée de technologie... Photo: DR
La génération Z. Oui, celle de ceux qui sont nés depuis 1995, et dont la première vague est en train d’accéder au marché de l’emploi puisqu’ils entrent dans la vingtaine. Que connaissez-vous vraiment d’elle ? Et en quoi diffère-t-elle de la précédente, la génération Y, dont on entend tant parler ces temps-ci ? Vastes interrogations, n’est-ce pas ?
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La bonne nouvelle du jour, c’est que le cabinet-conseil en ressources humaines Randstad Canada a eu l’heureuse idée de demander à la firme Ipsos Reid d’effectuer un sondage auprès de ces deux générations. Objectifs : d’une part, voir ce que la génération Z pourrait bien apporter de neuf au milieu de travail dans les années à venir ; d’autre part, ce qui distingue les Z des Y. Résultats ? Ils sont présentés dans une étude intitulée De Y à Z. En voici l'essentiel. Attendez-vous à quelques surprises, et notamment à découvrir que vous avez – bien malgré vous – des idées reçues tenaces au sujet de la relève…
> Ce qui les attire
- L’égalité des sexes. L’une des principales attentes des Z à l’égard d’un employeur, c’est qu’il s’assure que les sexes soient traités avec égalité au travail. C’est bien simple, 87% des Z en font une priorité. À noter que tout autant de Y s’en préoccupent, ce qui signifie que, de toute évidence, des progrès sont à espérer dans ce domaine dans les prochaines décennies.
- Le sens de la communauté. 87% des Z estiment qu’il est crucial que leur employeur œuvre non seulement pour son propre intérêt, mais aussi pour celui de l’écosystème dans lequel il évolue. Pour ce faire, l’idéal est, d’après eux, qu’il crée des emplois localement, car cela peut permettre un véritable enrichissement de la communauté dans laquelle il s’inscrit. Une telle pratique est, à leurs yeux, nettement plus importante que d’effectuer des dons à un organisme de bienfaisance ou d’assumer une forme de responsabilité environnementale.
- L’humain, pas l’argent. Les Z accordent également une grande importance au souci réel que leur employeur a de leur bien-être au travail. Ils attendent de lui, entre autres, qu’il leur offre une certaine flexibilité dans les horaires de travail (29%), une assurance-santé (27%), ou encore des programmes de formation ou de perfectionnement (21%). En revanche, rien ne sert de leur faire miroiter une prime liée à la performance individuelle (10%), un régime d'achat d'actions et programme de participation aux bénéfices (4%), ou une aide au remboursement des droits de scolarité (4%).