Robert Oppenheimer a innové en matière de gestion de projet. Photo : DR.
BLOGUE. Un événement s’est produit, sans que vous l’ayez vu venir. Un événement fâcheux, qui compromet vos projets ou qui contredit vos croyances. C’est l’employé-clé de votre équipe qui rejoint les rangs d’un concurrent, le partenaire de longue date qui se défile, ou encore l’accident qui brise votre élan. Que faire? Réagir, bien sûr! Mais comment?
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Pas facile de répondre à ça. Vous me direz que c’est du cas par cas, qu’une solution à un problème n’est pas forcément valable pour un autre, qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’une généralisation. Bah blah blah… Dès qu’un imprévu majeur se produit, nous nous retrouvons face à l’inconnu, c’est-à-dire face à un problème dont nous ne soupçonnions jusqu’alors même pas l’existence. L’idéal est alors, à mon avis, de partir à l’exploration de cette terra incognita avec méthode.
Oui, mais quelle méthode, me direz-vous avec raison? De fait, il en existe d’innombrables, et les recherches universitaires sur la gestion de projet (project management) n’ont pas fini de faire le tour du sujet. Cela étant, toutes ces études tournent autour d’une stratégie immuable, qui consiste à procéder par étapes, soit : adopter un plan ; le mettre en branle ; vérifier sa validité et sa bonne exécution ; et le mener jusqu’à son terme. Cela étant, une question théorique fait toutefois débat, ces temps-ci : vaut-il mieux agir en suivant ces étapes les unes après les autres, ou bien en les menant toutes en parallèle?