Les 13 trucs qui ont rendu Steve Jobs génial

Publié le 14/08/2013 à 09:09, mis à jour le 14/08/2013 à 06:22

Les 13 trucs qui ont rendu Steve Jobs génial

Publié le 14/08/2013 à 09:09, mis à jour le 14/08/2013 à 06:22

3. Saute-mouton

«Quand Steve Jobs a conçu le tout premier iMac, il voulait surtout que les utilisateurs puissent gérer leurs photos et leurs vidéos avec. Il n'avait pas pensé à la musique. Or, les détenteurs de PC se sont justement mis, à cette époque-là, à télécharger de la musique et à la graver sur des CD. Et l'iMac n'était doté d'aucun graveur…

«Au lieu de vite doter l'iMac d'un graveur, il a fait le choix de créer un tout nouveau système intégré, qui changerait radicalement la donne dans l'industrie musicale. Résultat? La combinaison d'iTunes, d'iTunes Store et du iPod, qui a permis aux gens d'acheter, de partager, de gérer, de stocker et même de faire de la musique mieux qu'avec tout autre système d'exploitation existant. (…) Bref, Steve Jobs a recouru à la stratégie du saute-mouton pour récupérer son retard sur les autres, et mieux, les dépasser.»

4. Les produits avant les profits

«John Sculley, qui a pris la tête d'Apple entre 1983 et 1993, était auparavant un haut-responsable des ventes et du marketing de Pepsi. Il s'est plus concentré sur la maximisation des profits que sur le design des produits après le départ de Steve Jobs, et Apple s'est mis à péricliter.

«"J'ai ma propre théorie sur ce qui fait décliner les entreprises, m'a-t-il dit. Elles font de bons produits, puis les gars des ventes et du marketing prennent les devants, car ils sont en mesure d'engranger de plus en plus de profits. Mais du même coup, les gars des produits perdent de leur influence, tout va a volo et les meilleurs s'en vont. C'est ce qui est arrivé chez Apple – et j'en suis responsable – lorsque Sculley est arrivé, et c'est aussi ce qui s'est produit chez Microsoft quand Ballmer a pris les rênes."»

5. Jamais de focus groups

«Quand Steve Jobs a emmené en retraite l'équipe à l'origine du Macintosh, l'un des membres a suggéré de faire des focus groups pour identifier ce que les consommateurs voulaient comme nouveau produit. "Non, a-t-il rétorqué. Car les consommateurs ne savent pas ce qu'ils veulent, jusqu'à ce qu'on le leur montre." Et de citer Henry Ford, qui disait : "Si j'avais demandé aux gens ce qu'ils voulaient, ils m'auraient dit «Un cheval plus rapide»…"»

6. Transcendance

«Aux côtés de Steve Jobs, les autres parvenaient à dépasser leurs limites. Cela semblait parfois si irréel que ses collègues disaient qu'il était doté d'un "champ de distorsion de la réalité", faisant ainsi référence à un épisode de Star Trek dans lequel des extraterrestres réussissaient à faire croire aux autres n'importe quoi grâce à cette capacité magique.

«Une nuit, chez Atari, le jeune Steve Jobs a demandé à Steve Wozniak de créer un jeu qu'ils appelleraient Breakout. Woz lui a dit que ça leur prendrait des mois. Steve Jobs l'a alors fixé du regard et lui a dit que quatre jours leur suffiraient. Woz était convaincu que c'était impossible, mais s'est tout de même attelé à la tâche. Et ils l'ont fait, en quatre jours.»

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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