Les 10 principes d'une parfaite organisation du travail

Publié le 09/11/2015 à 06:05

Les 10 principes d'une parfaite organisation du travail

Publié le 09/11/2015 à 06:05

«Lundi matin, au bureau, des sollicitations affluent de toutes parts : répondre aux courriels, boucler un dossier, planifier un déplacement, répondre au cellulaire, organiser une réunion pour la semaine prochaine... Il est quelques fois difficile de mener de front plusieurs impératifs. Sommes-nous "programmés", ou du moins capables, de réaliser une multitude de tâches en parallèle?

«Dès lors qu'une personne se fixe deux objectifs simultanément, chacun d'eux est analysé et pris en charge par une hémisphère du cerveau. Le hic? Nous n'avons que deux hémisphères. Si bien qu'au-delà de deux tâches, le cerveau humain sature et ne gère convenablement les informations reçues. En utilisant l'IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle), Étienne Koechlin et son collègue Sylvain Charron, de l'École Normale Supérieure, l'ont mis en évidence : lorsque les participants à leur expérience poursuivaient non pas deux, mais trois buts à la fois, leurs deux lobes frontaux ne parvenaient plus à bien se répartir le travail. On assistait dès lors à des temps de réaction plus longs et à l'apparition de nombreuses erreurs, ce qui mettait en évidence la difficulté - voire l'impossibilité - de bien faire plus de deux choses à la fois.

«Le cerveau a beau être une machine très efficace, il présente donc des limites. «La nature duale de la fonction frontale peut expliquer de nombreuses limitations de nos capacités de raisonnement, de décision et d'adaptation», souligne d'ailleurs M. Koechlin.

Entrons un peu plus dans le détail du fonctionnement de notre cerveau, à partir du moment où on lui en demande un peu trop...

«L'imprévu qui survient au travail - comme la sonnerie de son cellulaire - correspond au grain de sable qui met à mal la belle mécanique. Aussitôt, le cortex front-polaire entre en jeu, histoire d'éviter que ce soit d'un seul coup la panique mentale. «Il agit comme une béquille utile dans ce genre de situations. Pour nous éviter de perdre le fil, il met en attente ce qu'on était en train de faire pour répondre aux sollicitations externes et revenir ensuite à la tâche en question», explique M. Koechlin.

«Cette capacité, aussi utile soit-elle, reste limitée, car le cortex fronto-polaire ne peut mettre qu'une seule chose ainsi en attente. Pas plus. Ce qui fait que nous ne sommes vraiment pas doués pour le multitâches.

«Cela étant, il convient de noter un point important, pour ne pas dire fondamental. Cette limitation concerne essentiellement les sollicitations externes. Et pas franchement celles qui sont internes. Explication.

En page 3: Les 10 commandements

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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