
Penser, c'est parler à soi-même... Photo: DR
Quand je lis quelque chose, je m'entends le lire dans ma tête. Oui, j'entends une voix qui lit à voix haute chacun des mots, chacune des phrases du texte sous mes yeux. Une voix qui est ma voix, du moins telle que je l'imagine. Comme vous, en ce moment-même, à la lecture de ce début de billet du blogue «En Tête». Pas vrai?
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Ce phénomène porte un nom : la parole intérieure. Il se produit dès que nous nous mettons à penser. Parfois de manière volontaire – lorsqu'on dénombre des objets, ou lorsqu'on entame une réflexion soutenue, par exemple –; parfois de manière involontaire – lorsque notre esprit vagabonde, entre autres.
Curieux phénomène, n'est-ce pas? Vous comme moi, nous parlons dans notre tête. Une voix entre en scène, sans prévenir, à notre insu. Et l'air de rien, elle s'impose à nous. En jaspinant en nous. En devisant en nous. En susurrant en nous.
L'interrogation existentielle saute aux yeux : pourquoi cette petite voix dans notre tête est-elle si présente? Et surtout, est-ce pour le mieux? En effet, n'arrive-t-il pas des moments où elle nous amène à prendre de mauvaises décisions? Par exemple, lorsque nous nous mettons à ruminer, sans pouvoir nous arrêter de remuer tout ce tas de d'idées boueuses en nous?
Bref, cette petite voix dans notre tête est-elle bénéfique, ou bien néfaste, à notre performance au travail? Et le cas échéant, y aurait-il moyen d'en tirer un meilleur parti?