Et si vous deveniez zen face aux conflits de bureau...

Publié le 17/10/2014 à 06:09

Et si vous deveniez zen face aux conflits de bureau...

Publié le 17/10/2014 à 06:09

Pour commencer, je vais faire appel à votre mémoire : souvenez-vous de la dernière fois où vous vous êtes retrouvé en plein cœur d'un conflit au bureau. Prenez le temps d'y penser et de bien vous en souvenir.

C'est fait? Parfait. Ma question est la suivante : quelle attitude avez-vous adopté d'emblée? Avez-vous cherché à éviter le conflit? Avez-vous visé un accommodement? Ou avez-vous plutôt combattu bec et ongles?

D'après Mme Hamilton, chacune de ces attitudes présente sa propre sagesse. Aucune n'est a priori meilleure que l'autre :

> Évitement. Lorsqu'on tente d'éviter un conflit, on veut s'en éloigner le plus possible afin de ne pas être aspiré par la dangereuse spirale qu'il risque de déclencher. On agit ainsi non pas par peur du danger, mais par souci de se protéger et même de protéger l'autre des coups qu'on pourrait lui infliger. Ce qui nous permet, comme l'a souligné la moniale zen, d'économiser l'énergie que nous forcerait à dépenser notre entrée dans le conflit.

> Accommodement. C'est là l'attitude la plus fréquente : dans 60 à 70% des cas, nous désirons trouver un terrain d'entente avec la partie adverse. Nous sommes naturellement disposés à faire des concessions, la difficulté étant de trouver la limite précise du compromis que l'on est prêt à faire. L'idée obsédante que nous avons dès lors en tête est la suivante : «Est-ce que si j'accepte ça, je vais être perdant?». «L'intérêt de cette attitude réside dans le fait que ça nous pousse à être créatif, à trouver une solution originale à un problème qui est nouveau pour nous. À noter un autre intérêt, de taille : cette approche du conflit nous permet de ne pas dépenser notre énergie outre mesure», a dit Mme Hamilton.

> Confrontation. Parfois, il n'y a pas d'autre solution que de faire front. Quitte à dépenser son énergie sans compter. On doit alors se résoudre à l'idée qu'il y aura un gagnant et un perdant, et on mise sur le fait que nous serons le vainqueur. «Cela nous permet de nous affirmer. Car il est crucial, dans la vie, de savoir dire "non", et de s'y tenir. On ne peut pas tout accepter, surtout ce qui est intolérable à nos yeux», a-t-elle indiqué.

Vous l'avez sûrement remarqué, il y a une constante dans chacune de ces attitudes. Cette constante, c'est l'énergie. Quand nous sommes concernés par un conflit, nous nous devons de gérer notre dépense en énergie. Ce que nous faisons tous, plus ou moins inconsciemment. Et c'est justement là la clé d'une bonne résolution de conflit!

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

L’exclusion des cadres des casinos du droit à la syndicalisation serait constitutionnelle

L’Association des cadres de la Société des casinos du Québec a déposé une requête en accréditation syndicale en 2009.

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...