Comment vous fixer un objectif vraiment motivant?

Publié le 20/11/2014 à 09:09

Comment vous fixer un objectif vraiment motivant?

Publié le 20/11/2014 à 09:09

– Aucune interrogation sur les objectifs personnels. Pour certains, aucune question ne leur a été posée par rapport à leurs objectifs pour la course en question.

– Une seule interrogation sur les objectifs personnels. Pour d'autres, il leur a été demandé une seule fois d'indiquer leurs objectifs pour la course en question, deux semaines avant le départ. Des objectifs en termes de temps (ex.: «Mon objectif est de franchir les 42,2 km en moins de 2h20min, ce qui est mon record personnel»), mais pas seulement (ex.: «Mon objectif est de me classer parmi les 200 premiers»).

– Deux interrogations sur les objectifs personnels. Pour les autres, il leur a été demandé deux fois d'indiquer leurs objectifs pour la course en question : une première fois six semaines avant celle-ci, et une seconde fois deux semaines avant le départ.

Les questionnaires visaient à glaner le maximum d'informations possible sur les attentes des marathoniens ainsi que sur la satisfaction – ou la déception – qui découlerait de leur performance. Et donc, à analyser la manière dont les meilleurs se motivaient pour atteindre leurs objectifs.

Résultats? Riches d'enseignement, comme vous allez vous en rendre compte :

> Un objectif trop ambitieux nuit. Plus un objectif est ambitieux, plus la peur d'échouer est grande. Or, ce n'est pas parce que cette peur-là est grande que la performance du coureur sera meilleure. Par conséquent, il est nuisible de se fixer un objectif trop ambitieux.

> Plusieurs objectifs parallèles sont bénéfiques. Avoir plusieurs objectifs à la fois permet de retirer une plus grande satisfaction des efforts fournis. Par exemple, un coureur sera satisfait d'avoir couru un marathon dans la fourchette de temps qu'il envisageait au départ, et il sera encore plus satisfait si, par la même occasion, il bat son record personnel, comme il l'espérait avant de se lancer dans la course.

> Une émotion toujours moins forte qu'anticipé. Qu'un coureur atteigne, ou pas, l'un de ses objectifs, la satisfaction – ou la déception – qu'il en retire est toujours moindre que celle qu'il imaginait au départ. Avant de s'élancer, il se faisait une fête de, par exemple, figurer parmi les 200 premiers, mais une fois cela fait, il ne bondira pas tant de joie que ça. Il ressentira surtout un sentiment d'accomplissement, sur le moment, puis il se dira assez vite que, la prochaine fois, il lui faudra se classer dans les 175 premiers. Idem, en cas d'échec, il sera plus prompt à s'en remettre que ce qu'il imaginait a priori.

Que retenir de tout cela? Ceci, à mon avis :

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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