Comment ne plus être le jouet de vos émotions au travail?

Publié le 17/02/2015 à 06:09

Comment ne plus être le jouet de vos émotions au travail?

Publié le 17/02/2015 à 06:09

> Vous êtes hypersensible

«Vous souffrez d’une sensibilité épidermique aux remarques des autres, aux critiques comme aux compliments. La solution : rétablir une communication harmonieuse avec autrui.»

1. Apprenez à vous ‘décentrer’

«Trop vous soucier de ce que les autres pensent de vous révèle un égocentrisme dangereux. Cela vous maintient dans une situation de dépendance et permet à vos collègues et à votre boss de vous manipuler à leur guise, s’ils le souhaitent. Mieux vaut donc utiliser vos capacités naturelles d’empathie et vous exercer à vous mettre à la place de l’autre. Que pense-t-il? Qu’éprouve-t-il? Comment se sent-il? Ce changement de perspective vous permettra de déjouer les mécanismes projectifs souvent œuvre dans les rapports humains et d’éviter les malentendus.»

2. Cessez de vouloir être aimé de tout le monde

«Au contraire, mieux vaut parfois prendre le risqué de déplaire ou de déranger. Être apprécié par tous, de toute façon, est impossible. Les antipathies, les rivalités, les incompatibilités d’humeur existent et existeront toujours. Plus on en a conscience, plus on l’accepte, et mois on se laisse déboussoler par les autres.»

3. Repérez les déclics

«Les déclics? Ce sont les paroles qui déclenchent systématiquement en nous des réactions excessives. Par conséquent, listez par écrit vos points faibles ainsi que les dernières fois où elles vont ont occasionné des sautes d’humeur. Lucide, vous serez à même de repérer ces fameux déclics, et de vous en prémunir, en empêchant les émotions négatives vous envahir à ce moment précis.»

4. Supprimez les pensées absolutistes ou catastrophistes

«Certaines pensées vous fragilisent ou vous maintiennent dans la culpabilité. Par exemple : vous intimer des ordres du genre ‘Je dois devenir cadre supérieur avant 35 ans’, ou vous parasiter avec des pensées négatives comme ‘C’est sûr, je ne réussirai jamais à ne pas rougir lorsque je prends la parole en réunion’. Le mieux est dès lors de réaliser que ces pensées-là sont excessives, et donc contre-productives. Puis, de les supprimer. Tout bonnement.»

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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