Comment innover encore et toujours?

Publié le 13/02/2012 à 09:33, mis à jour le 17/02/2012 à 14:03

Comment innover encore et toujours?

Publié le 13/02/2012 à 09:33, mis à jour le 17/02/2012 à 14:03

> La méthode analogique. Une analogie est une ressemblance. Cette méthode consiste donc à chercher une similitude entre des choses et des idées de nature différente, et dans le cas présent, à transférer les connaissances acquises à l’occasion de la première trouvaille dans un autre projet.

> La méthode déductive. Une déduction logique est une analyse d’une situation donnée dans le but d’en tirer des conclusions. Elle est l’occasion de repenser les bases fondamentales ou les stratégies utilisées de longue date par l’équipe, pour faire du neuf, comme, par exemple, découvrir qu’on aurait dû exploiter un marché depuis longtemps, mais faute d’y avoir réfléchi, on ne l’avait jamais fait.

> La méthode inductive. L’induction est l’envers de la déduction, en ce sens qu’elle produit de nouvelles connaissances. Elle a ici pour fonction essentielle de casser les habitudes et la routine, et donc, par exemple, d’améliorer la façon de travailler en en trouvant une nouvelle, plus performante.

La question saute à l’esprit : quelle est la méthode la plus efficace? La réponse, la voici : «Notre étude montre clairement que la méthode analogique joue un rôle primordial dans le flux d’innovations des PME réputées pour leur créativité», indiquent Mmes Ayerbe et Fonrouge. Cela étant, les deux autres méthodes interviennent systématiquement dans chaque trouvaille, même si leur rôle est moins prépondérant. Bref, il faut les trois, mais surtout l’analogie.

Subtil, n’est-ce pas? Le mieux, pour innover continuellement, est de procéder par analogie, c’est-à-dire de transférer les connaissances acquises dans un autre projet, telles quelles, sans trop chercher à vouloir changer par la même occasion les membres de l’équipe et la stratégie qui leur permet d’agir. Il suffit de faire confiance à ceux qui ont connu du succès : ils sauront s’adapter aux exigences du nouveau défi à relever. Oui, ils sauront exceller, une fois de plus.

Certes, il convient de veiller à ce que la routine ne s’installe pas au sein de l’équipe, ou encore à ce que leurs efforts ne se dispersent pas à vouloir révolutionner tout ce qui a déjà été fait. Il faut empêcher le «gaspillage d’énergie». Et pour cela, leur donner comme mission d’innover à partir de ce qui existe déjà. C'est aussi simple que ça.

En passant, Johann Wolfgang von Goethe a dit, un jour, une phrase plus intelligente qu’il n’y paraît à première vue : «Souffler dans la flûte, ce n’est pas en jouer. Il faut aussi bouger les doigts»…

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À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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