
À l'image de Barack Obama... Photo : DR
BLOGUE. J'ai eu la chance d'assister à la conférence que Renée-Pascale Laberge, responsable du Centre des études complémentaires de l'École Polytechnique de Montréal, a tenu lors du dernier Symposium du PMI-Montréal. La chance, oui, non seulement parce que Mme Laberge est-elle une brillante conférencière, mais aussi en raison du fait qu'elle a su me plonger dans une réflexion sans fin à partir d'une de ses pensées.
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Quelle pensée? La suivante : «Le leadership, ce n'est pas quelque chose qu'on a en soi, mais quelque chose que les autres nous donnent spontanément».
Prenez le temps de lire et de relire cette phrase. Si, si, vous allez voir, ça en vaut vraiment la peine. Car ça contredit nombre d'approches du leadership, et avec justesse, je crois.
Je me suis alors demandé si des études scientifiques abondaient dans le même sens, et c'est ainsi que je suis tombé sur The origins of deference: When do people prefer lower status? Celle-ci est le fruit du travail de : Cameron Anderson, professeur de leadership à l'École de commerce Haas (États-Unis), assisté de son étudiante Courtney Brown; Robb Willer, professeur de sociologie et de psychologie à Stanford (États-Unis); et Gavin Kilduff, professeur de management à l'École de commerce Leonard-Stern (États-Unis). Il en ressort une vision vraiment enrichissante de ce qu'est, au juste, le leadership.
Ainsi, les quatre chercheurs ont pris le contre-pied de la façon dont on aborde d'habitude le leadership. Ils se sont intéressé non pas à ce qui fait que nous agissons en leader, mais plutôt à ce qui fait que – parfois, pour ne pas dire la plupart du temps – nous n'agissons pas en leader au sein d'une équipe. Subtil, n'est-ce pas?