
Est prodigieux celui dont les idées neuves pétillent dans le cerveau... Photo: DR
Soyons honnêtes, nous rêvons tous de faire, un beau jour, des étincelles au travail. C’est-à-dire de trouver l’occasion exceptionnelle qui permettra à notre talent de s’exprimer aux yeux de tous. Et ce faisant, de réaliser une véritable prouesse, oui, une performance époustouflante, que personne avant nous n’a jamais réussi à accomplir. Pas vrai ?
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Mais voilà, nous nous répétons, jour après jour, que ce beau jour finira bien par venir. Et puis le temps passe. Il passe. Il passe. Il passe. Et rien de grandiose ne se produit vraiment. Jusqu’au jour malheureux où certains finissent par laisser tomber les bras. Grillés de n’avoir jamais pu briller.
Vaut-il mieux être fataliste, et se convaincre tout de suite d’arrêter de courir après une lubie. De ne plus agir en bête lévrier qui, entraîné par la course folle des autres chiens, se met lui aussi à filer comme le vent après un lapin mécanique, toujours en vain ? Non, mille fois non ! Car briller au travail, c’est possible. C’est à la portée de chacun de nous. Le hic ? C’est que nous nous y prenons en général tellement mal que nous allons presque toujours d’échec en échec.
Comment puis-je être si affirmatif ? C’est que j’ai dégoté une étude sensationnelle à ce sujet, intitulée Age and the trying out of new ideas. Celle-ci est le fuit du travail de deux professeurs d’économie : Mikko Packalen, de l’Université de Waterloo (Canada), et Jay Bhattacharya, de Stanford (Etats-Unis). Et elle montre sans l’ombre d’un doute qu’il y a moyen d’être considéré par ses pairs comme un véritable prodige.