Bref éloge de la diversité

Publié le 16/06/2014 à 06:09

Bref éloge de la diversité

Publié le 16/06/2014 à 06:09

Pour s'en faire une idée, ils ont regardé le parcours scolaire de 310 742 élèves évoluant dans 750 écoles norvégiennes, entre 2001 et 2006. Et ils ont choisi d'analyser la performance de ceux qui étaient en 10e année (l'équivalent de la secondaire 4 au Québec), une année cruciale puisqu'elle détermine le passage l'année suivante au niveau collégial des jeunes Norvégiens, lequel se fait un an plus tôt que pour les jeunes Québécois.

Leur but était, somme toute, très simple. Il s'agissait de voir s'il y avait la moindre corrélation entre le pourcentage d'enfants d'immigrants et la performance des élèves de la classe.

Résultats? Les voici :

> Un impact positif. Plus le pourcentage d'enfants d'immigrants est élevé, plus les élèves ont de chances de réussir leurs examens de fin d'année, et donc de passer au niveau collégial.

> Un impact généralisé. Ceux qui bénéficient de cet effet d'entraînement sont, avant tout, les enfants d'immigrants eux-mêmes, qu'ils soient de la 1ère ou de la 2e génération. Mais en bénéficient également, certes dans une moindre mesure, les enfants de natifs.

> Un effet durable. Plus le pourcentage d'enfants d'immigrants est élevé dans une classe de 10e année, plus les élèves de celle-ci ont de chances d'aller jusqu'aux bancs de l'université. Cela étant, l'influence ne semble pas aller jusqu'à améliorer leurs chances de décrocher un diplôme universitaire.

Je crois que c'est clair. On gagne, sans l'ombre d'un doute, à miser sur la diversité. Pourquoi, au juste? C'est ce que se sont demandé les deux chercheurs norvégiens. Après réflexion, ils avancent deux hypothèses, sans être toutefois en mesure de les vérifier :

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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