À quoi bon donner du feedback négatif?

Publié le 07/05/2013 à 09:19, mis à jour le 13/05/2013 à 14:01

À quoi bon donner du feedback négatif?

Publié le 07/05/2013 à 09:19, mis à jour le 13/05/2013 à 14:01

Le questionnaire avait pour but de récolter des informations statistiquement pertinentes sur chacun des étudiants (données démographiques, etc.), mais surtout d'avoir leur opinion sur une offre qui leur était faite. L'université leur proposait en effet les services d'un coach, afin de booster leur performance personnelle en français. Et chacun avait le choix entre deux coaches :

> Un coach qui «soulignera ses points forts et mettra l'accent sur ce que l'étudiant fait de bien, par exemple à chaque fois qu'il prononce correctement un mot nouveau ou écrit une phrase sans faute». (Feedback positif.)

> Un coach qui «ne laissera pas passer la moindre faute, à l'oral comme à l'écrit, et aidera l'étudiant à trouver la correction à celle-ci par lui-même». (Feedback négatif.)

Cela a permis à Mmes Finkelstein et Fishbach de faire deux découvertes :

> Les débutants prisent nettement plus le feedback positif que les experts.

> Les experts ne font pas que priser le feedback négatif, ils le recherchent même activement.

Les deux chercheuses ont creusé un peu plus leurs données, et trouvé deux explications à ces trouvailles :

À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

Blogues similaires

Les salutations de Jacques Ménard... ainsi que les miennes

Édition du 30 Juin 2018 | René Vézina

CHRONIQUE. C'est vraiment la fin d'une époque chez BMO Groupe financier, Québec... et le début d'une nouvelle. ...