3 trucs ultra simples pour gagner en efficacité au travail!

Publié le 27/02/2020 à 06:06

3 trucs ultra simples pour gagner en efficacité au travail!

Publié le 27/02/2020 à 06:06

Discuter en prenant l'air... (Photo: Anna Vander Stel/Unsplash)

BLOGUE. Vous comme moi, nous avons parfaitement conscience de ne pas être toujours au summum de notre efficacité au travail. Sans trop savoir pourquoi. Et nous nous en accommodons.

Le hic? C’est qu’une telle attitude est, à la longue, fatigante, épuisante, exténuante. Mine de rien, elle nous use. Complètement. D’ailleurs, la prochaine fois que vous passerez devant un miroir, prenez le temps de vous regarder en pleine face une minute durant, et vous verrez ces cernes, ces rides frontales, ces joues plus creusées que jamais que vous vous refusiez de voir jusqu’à présent…

D’où l’intérêt de gagner en efficacité dans notre quotidien au travail. De faire en sorte que nos tâches récurrentes soient plus simples et agréables qu’elles ne l’ont jamais été. Bref, de travailler autrement.

Comment au juste? Grâce à quelques conseils pratiques dénichés dans un article du Wall Street Journal qui en présente neuf, tous tirés d’un livre qui est sur le point de sortir en Amérique du Nord, intitulé «Eat Sleep Work Repeat – 30 hacks for bringing joy to your job» (HarperOne, 2020) [«(Re)tombez amoureux de votre job – 30 astuces concrètes pour retrouver enthousiasme et créativité au travail» (Les Éditions de l'Homme, 2020)] et signé par Bruce Daisley, un ex-VP de Twitter qui est devenu chroniqueur en mieux-être au travail (Harvard Business Review, The Guardian,…).

Voici, pour vous, les trois trucs qui ont le plus attiré mon attention:

1. Travailler comme un moine

«Notre quotidien au travail est émaillé d’interruptions, note M. Daisley. D’ailleurs, des experts estiment qu’une simple distraction d’un travail qui demande une bonne concentration nous fait perdre en moyenne huit minutes : c’est là le temps nécessaire pour retrouver le niveau de concentration qu’on avait avant d’être interrompus dans notre travail.

«Une étude concernant des ingénieurs oeuvrant dans la conception de logiciels montre que ceux-ci doivent mener de front, en général, cinq projets différents. Or, cela leur fait perdre 75% de leur temps, à force de sans cesse passer de l’un à l’autre : cela leur demande tellement de temps de se reconcentrer sur chaque nouvelle tâche qu’ils abordent qu’au final ils ne sont vraiment concentrés que 5% du temps qu’ils dédient à un projet.»

Oui, vous avez bien lu : sur un projet, un ingénieur n’est en mesure de donner son 110% que 5% du temps qu’il y consacre! La question saute aux yeux : comment corriger le tir? Et donc, moins perdre de temps et d’énergie à force de passer sans cesse du coq à l’âne?

«Cal Newport est professeur d’informatique à l’Université de Georgetown (États-Unis) et auteur de livres sur la croissance personnelle, indique-t-il. Dans «Deep Work», il a mis au jour une nouvelle tendance auprès de PDG couronnés de succès : chaque matin, ils s’isolent une heure ou deux pour travailler à fond, sans aucune interruption possible. À l’aide, par exemple, de réponses automatiques du genre «Désolé, je ne serai joignable aujourd’hui qu’à partir de 11h».

«Autrement dit, ils se mettent en mode «moine» et voient ainsi leur productivité grimper en flèche. Ce qui fonctionne, même si l’on ne peut le faire, disons, que 90 minutes, une ou deux fois par semaine.»

2. Adopter la journée zéro réunion

«Alex Pentland est professeur de technologie au MIT, poursuit M. Daisley. Un beau jour, il s’est demandé d’où venait le fameux «Eurêka!», cette étincelle d’intelligence produite par le choc de deux idées au sein d’un cerveau. Et par suite, les conditions particulières qui permettaient sa venue.

«C’est comme ça qu’il a découvert qu’une réunion de travail classique – de six à huit personnes réunies dans une même salle durant une heure – ne débouchait que dans 2% des cas par une avancée bénéfique pour le quotidien au travail des participants alors que c’était le cas pour une réunion one-on-one dans 40% des cas.

«D’où l’idée de s’arranger pour réduire au minimum le nombre de réunions classiques que l’on a dans la semaine (au besoin, au profit de petites réunions one-on-one). Et pour carrément supprimer toute forme de réunion durant une journée entière (ex. : tous les mardis).»

3. Discuter en prenant l’air

«Marcher dehors à son rythme, ça énergise. Toujours. Contrairement au fait de rester des heures durant assis à son bureau ou à une table de réunion. Pourquoi ça? Parce que cela active notre corps et stimule nos neurones.

«Marily Oppezzo et Daniel Schwartz, deux chercheurs de l’Université Stanford, ont regardé l’impact que pouvait avoir la marche sur la créativité. Résultat? 81% des participants à leurs expériences ont vu leurs idées neuves boostées du simple fait de prendre l’air : leur créativité se mettait alors à pétiller, ce qui n’était pas le cas lorsqu’ils devaient rester assis au bureau.

«Par conséquent, l’idée de tenir une réunion dehors en marchant peut paraître bizarroïde à vos collègues, mais sachez que si vous réussissez à les convaincre de le faire au moins une fois, ils apprécieront sûrement. Il se trouve en effet qu’une étude a mis au jour le fait que marcher dehors 50 minutes suffisait à «se rafraîchir l’esprit», à mieux «s’ouvrir aux autres» et même à «gagner en concentration».»

Voilà. Vous disposez maintenant de trois astuces on ne peut plus simples pour vous montrer plus efficace que jamais dans votre quotidien au travail. Et si vous osiez en essayer une… Rien qu’une… Pour voir… Juste pour voir…

En passant, le personnage de dessin animé Homer Jay Simpson aime à dire : «Essayer, c’est le meilleur moyen de se planter».

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À propos de ce blogue

EN TÊTE est le blogue management d'Olivier Schmouker. Sa mission : aider chacun à s'épanouir dans son travail. Olivier Schmouker est chroniqueur pour le journal Les affaires, conférencier et auteur du bestseller «Le Cheval et l'Äne au bureau» (Éd. Transcontinental), qui montre comment combiner plaisir et performance au travail. Il a été le rédacteur en chef du magazine Premium, la référence au management au Québec.

Olivier Schmouker

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