Une compagnie qui admet ses erreurs

Publié le 12/10/2011 à 15:25, mis à jour le 12/10/2011 à 19:46

Une compagnie qui admet ses erreurs

Publié le 12/10/2011 à 15:25, mis à jour le 12/10/2011 à 19:46

Par ces déclarations, on tente d'expliquer qu'il existait une ''supposition'' à l'effet que le gouvernement interviendrait pour sauver les actionnaires de ces entités. Cependant, on poursuit avec la déclaration suivante :

" Mais en bout de ligne, nous savions déjà tout cela. Nous avons acheté les actions privilégiées. C'était une mauvaise décision.''

La plupart des sociétés se seraient contentées de blâmer le gouvernement. Nous pensons mêmes qu'elles auraient eu raison de réagir ainsi et de pointer du doigt le fait que la fameuse ''supposition'' n'ait jamais été démentie par le gouvernement dans le passé. Alors, on aurait pu poursuivre simplement en expliquant qu'il s'avérait impossible de deviner son comportement dans cette affaire. On aurait ainsi évité d'avouer un tort. Cependant, dans le cas de W.R. Berkley, on admet qu'on avait des doutes, et on affirme qu'il s'agissait d'une mauvaise idée d'ignorer ces doutes.

Pour l'investisseur, le message brille par sa clarté : la société a commis une erreur, et tentera de ne pas la répéter dans le futur. Il s'agit donc d'un signal positif qui augmente notre confiance envers la direction.

À propos de ce blogue

Patrick Thénière et Rémy Morel sont associés et gestionnaires de portefeuille chez Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

Les investigateurs financiers

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