© Yuliang | Dreamstime.com
BLOGUE.
Depuis quelques temps, les titres chinois font les manchettes. Tout récemment, le vérificateur de Longtop Financial Technologies (LFT) a démissionné après avoir découvert que l'encaisse réelle de cette compagnie de logiciels ne correspondait pas avec ce qui était indiqué dans les états financiers. Le titre avait atteint un sommet de 43$ en novembre 2010, et le titre a été suspendu en mai dernier alors que qu'il se négociait autour de 19$. Les investisseurs sont dans l'incapacité de transiger, et doivent attendre les résultats des enquêtes en cours. Le vérificateur de Longtop Financial inspirait confiance auprès des actionnaires, puisqu'il s'agissait de Deloitte Touche. Voilà un élément qui en dit long. Même les firmes d'envergure peuvent être trompées avec facilité. La vérification d'un compte de banque devrait normalement figurer parmi les procédures les plus évidentes. Cependant, il s'agissait d'une banque chinoise, et non d'une banque américaine ou européenne.
Même John Paulson, le célèbre gestionnaire de fonds de couverture s'est fait prendre au piège avec un titre chinois. Rappelons-nous que M. Paulson avait connu tout un succès en pariant contre les mauvais prêts en 2008 et 2009. Tout récemment, il a perdu environ 700M$ en tant que le plus important actionnaire de Sino-Forest, un titre canadien bien connu. Ce dernier se transigeait à 25$ il y a à peine un mois. Suite aux soupçons émis quant à l'existence véritable de ses forêts, le titre a fondu. Aujourd'hui, il se négocie à un prix 8 fois plus bas.