Savoir tirer profit des caprices de Mère Nature

Publié le 31/10/2012 à 10:06, mis à jour le 01/11/2012 à 00:06

Savoir tirer profit des caprices de Mère Nature

Publié le 31/10/2012 à 10:06, mis à jour le 01/11/2012 à 00:06

© Judith A. Brown | Dreamstime.com

BLOGUE. 

Sandy a terminé sa course en laissant derrière elle des dommages allant jusqu'à 50 milliards de dollars. Comme on le sait, une partie de la facture sera refilée aux assureurs. L'an passé, l'ouragan Irene a également produit des dommages d'envergure, même s'ils se sont avérés plus modestes que ceux causés par Sandy. 

Le lien qui suit (cliquer ici) démontre, par un graphique un peu plus bas, la fréquence des désastres naturels aux États-Unis, de 1980 à 2011. On remarquera la progression. Avec les années, le nombre de catastrophes augmente. Ajoutons à cela la densité de la population qui s'intensifie dans les villes, les désastres causent de plus en plus de dommages. Nous assisterons donc à une croissance de la fréquence et de la sévérité des réclamations auprès des assureurs. 

Pour l'investisseur, il s'agit d'un domaine cyclique pour lequel les opportunités seront toujours présentes. Lorsqu'une catastrophe survient, les primes liées à ce type de risque explosent. Les clients deviennent soudainement conscients des dangers que présentent Mère Nature, et acceptent volontiers de payer davantage pour se protéger financièrement. 

À propos de ce blogue

Patrick Thénière et Rémy Morel sont associés et gestionnaires de portefeuille chez Barrage Capital, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

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