Savoir reconnaître les gains chanceux

Publié le 21/02/2011 à 00:16, mis à jour le 21/02/2011 à 00:33

Savoir reconnaître les gains chanceux

Publié le 21/02/2011 à 00:16, mis à jour le 21/02/2011 à 00:33

En décembre dernier, la direction annonça un rachat d'actions, ce qui propulsa le titre. Probablement influencés par la hausse récente des indices, les investisseurs ont continué de pousser le prix à la hausse, pour finalement lui faire excéder les 5$. Avant cette appréciation, nous hésitions et réfléchissions à savoir si nous devions le vendre pour acquérir un titre plus prometteur. Mais heureusement, la décision a fortement été facilitée par la hausse.

Voilà l'exemple parfait d'un gain chanceux. Nos prévisions de bénéfices ne s'étaient pas réalisées. Nous avons simplement profité des événements. Cette distinction entre les gains mérités et chanceux s'avère cruciale. Si vous ne pouvez pas les reconnaître, vous courrez le risque de tenter de répliquer une situation de chance. Comme la loi de la moyenne finit toujours par s'appliquer, le prochain ''gain chanceux'' recherché pourrait se solder par un échec lamentable.

Un jour, un jeune investisseur de 20 ans nous déclara qu'il avait triplé son argent dans son celi (compte d'épargne libre d'impôts) en à peine un an. Et il ajouta qu'il avait été simplement chanceux, car les titres qu'il détenait ne correspondaient pas aux critères qu'il utilise aujourd'hui pour les sélectionner. Voilà une attitude gagnante! Ses choix de titres étaient concentrés dans des petites entreprises aux profits inexistants ou incertains. Et malgré le succès qui découla d'une telle stratégie, il reconnut qu'il courrait à la catastrophe s'il continuait à investir ainsi.

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Immobilier: un marché qui vous empêche de dormir?

Édition de Mars 2024 | Denis Lalonde

BILLET. Selon la Banque Nationale, l’accessibilité au logement au 4e trimestre de 2023 s’est détériorée au Canada.