Quelques mois plus tard, Facebook a fondu de moitié. Et JP Morgan? Nous assistons au silence complet! La perte ne s'est pas effacée comme par miracle. Elle a bel et bien eu lieu. Sa taille est demeurée ''gigantesque''. Pourtant, le titre a emprunté le chemin inverse de celui de Facebook, en clôturant à plus de 39$ vendredi dernier. Ce gain n'impressionnera peut-être pas les investisseurs les plus aventureux. Néanmoins, il faut avouer que la banque n'effraie plus les actionnaires!
Quelle leçon doit-on en retirer? Dans bien des cas, la bonne attitude à adopter constitue l'inverse de l'humeur générale. Lorsque tout le monde s'inquiète, une aubaine est peut-être en train de se former. Et nous pouvons affirmer que pour les grandes corporations, qui sont constamment suivies par un nombre incroyable d'analystes et d'intervenants, seules la peur et la panique créent des prix assez intéressants pour les investisseurs qui recherchent une marge de sécurité dans tous leurs titres. À nous d'en tirer avantage!
P.S.: Ce matin vers 10h, après que nous ayons terminé les dernières lignes de ce blogue, quelques intervenants ont discuté des banques américaines sur la chaîne CNBC. L'un d'entre eux recommandait JP Morgan. Et vous l'aurez deviné : pas un seul mot sur le London Whale!