Chaque fois que l'on mentionne dans les médias qu'une institution est frappée par des pertes causées par des hypothèques impayées, des débiteurs sont dégagés d'un lourd fardeau financier. Une façon de voir les choses plutôt ironique nous direz-vous? Nous constatons simplement les conséquences des transactions financières qui ont lieu dans cette situation.
Une famille surendettée peut difficilement joindre les deux bouts. Si vous peinez à payer le dernier dollar de votre paiement hypothécaire, il y a fort à parier que vous n'irez pas au restaurant souvent, que vous ne séjournerez pas dans des hôtels et que vous y penserez à deux fois avant d'acheter une télévision gigantesque ou une nouvelle chaîne stéréo. Bref, on peut difficilement compter sur un débiteur pris à la gorge pour relancer l'économie par la consommation.
Pendant longtemps, le gouvernement américain tenta de trouver des solutions pour freiner les saisies immobilières en permettant la modification des contrats hypothécaires entre les institutions financières et leurs clients. Quel bien fait-on à une famille en tentant de l'aider à conserver une demeure trop chère pour elle? Si elle arrive à peine à payer l'hypothèque, on peut imaginer à quel point l'entretien sera négligé. Dans ce genre de situation, vivre dans un logement est nettement plus logique.