La pression des actionnaires sur les dirigeants

Publié le 18/04/2015 à 11:52

La pression des actionnaires sur les dirigeants

Publié le 18/04/2015 à 11:52

Le président et chef de la direction de JP Morgan Chase, Jamie Dimon. (Photo: Bloomberg)

La plupart des investisseurs n'apprécient guère que leurs titres demeurent en territoire de sous-évaluation trop longtemps. Nous comprenons et partageons parfaitement ce sentiment. Toutefois, ce genre de scénario favorise la création de valeur à long terme dans le cas des entreprises qui procèdent à des rachats d'actions importants et réguliers. 

Warren Buffett a déjà exprimé son point de vue à ce sujet, concernant les actions d'International Business Machines Corporation (IBM-N). Il statua qu'il préférait un prix bas pendant de longues années, afin d'assister à une augmentation plus significative du profit par action à long terme. En effet, plus une société rachète bas, plus les actionnaires ayant un long horizon temporel en bénéficient. Pour un dirigeant d'une grande entreprise, comme JP Morgan, plaire à tout le monde constitue une tâche ingrate. On doit nécessairement se tourner vers un compromis. Si le titre est trop bas, plusieurs actionnaires démontrent leur mécontentement. Si le titre est trop haut, le rachat d'action ne figure plus parmi les options intéressantes pour rehausser la valeur à long terme (nous savons bien par contre que de nombreuses sociétés s'y adonnent peu importe le prix!).

Le chef de la direction de JP Morgan Chase & Co. (JPM-N), Jamie Dimon, semble bien sentir cette pression. Notons que cette firme est la plus importante banque aux États-Unis, avec 2,6 billions en actifs. Dire qu'elle est suivie par de nombreuses personnes constitue un euphémisme. Dans bien des cas, les résultats financiers de cette institution servent de baromètre du secteur bancaire. 

JP Morgan tente de justifier le prix de son titre

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