La marge de sécurité et la concentration

Publié le 03/12/2011 à 12:53, mis à jour le 03/12/2011 à 13:15

La marge de sécurité et la concentration

Publié le 03/12/2011 à 12:53, mis à jour le 03/12/2011 à 13:15

Dans les écoles, ce genre de calculs est très prisé, puisqu'il permet de quantifier facilement deux situations différentes. On peut ainsi facilement les comparer et ainsi bâtir un portefeuille qui offrira un rendement optimal avec un risque réduit au minimum. On tentera également d'abaisser davantage le risque par l'inclusion de titres qui ne sont pas corrélés entre eux. Ainsi, la perte de l'un sera compensée par le gain d'un autre. Malheureusement, en pratique, ces théories s'avèrent futiles selon nous.

Tout d'abord, quantifier le risque et le rendement potentiel d'un titre relève de l'utopie. Il s'agit d'estimés, et plus on incorpore des données ''estimées'' dans nos calculs, plus les probabilités de se tromper augmentent. Par exemple, si le titre ''R'' comportait en réalité un risque de 90 et non pas de 60, on ne pourrait plus affirmer que l'équation surpasse celle du titre ''S''.

C'est pourquoi nous recherchons avant tout une marge de sécurité. Cette dernière permet d'inclure aisément une marge en cas d'erreur de calculs. Warren Buffett insiste souvent sur ses deux premiers principes en investissement : ''ne pas perdre d'argent'' et ''ne pas oublier le premier principe''. Or, lorsque l'investisseur perd la totalité de son investissement dans un titre, il devient impossible pour lui de récupérer sa mise. On ne peut faire de rendement avec 0$. Par conséquent, on doit éviter à tous prix de s'exposer à une situation où de lourdes pertes permanentes grèveraient un portefeuille. Par conséquent, le rendement potentiel demeure moins important que le risque.

Suivant cette logique, le titre ''S'' ne constitue pas nécessairement un investissement moins valable que ''R''. Qui plus est, nous pensons personnellement que ''S'' surpasse de loin ''R'', si l'on peut se fier à l'exactitude de ces chiffres, bien sûr. Sommes-nous en train d'affirmer qu'on doit se contenter de rendements moindres? Pas du tout!

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