Revenons à l'économie américaine. Un article du Globe & Mail dresse un portrait beaucoup plus positif, grâce au domaine manufacturier qui bénéficie grandement de la faiblesse du dollar américain. Qui plus est, les salaires en Chine ne cessent d'augmenter, à la hauteur de 15% ou 20% par année à la grandeur du pays. Certaines compagnies américaines réagissent : elles choisissent de plus en plus d'engager la main-d'oeuvre de leur pays plutôt que celle de la Chine.
Nous ne savons pas si les indices boursiers américains s'effondreront durant l'année 2011. Par contre, nous savons qu'il nous est beaucoup plus facile de rencontrer nos critères de sélection des titres dans ce pays qu'au Canada. Pendant ce temps, la plupart des investisseurs d'ici attendent la situation parfaite avant de se risquer au sud de la frontière. Ils souhaitent un bas taux de chômage, un pays qui enregistre des surplus budgétaires, ainsi qu'un immobilier florissant. Peut-être que ce moment idéal surviendra un jour. Cependant, il subsiste un léger inconvénient. Les indices boursiers auront probablement doublé!