Alors, si l'investisseur à la bourse se retrouve souvent victime de l'ancrage, avec qui négocie-t-il? Lorsque l'on paie 8$ pour des actions qui se transigeaient à 10$ un mois plus tôt, mais dont la valeur réelle oscille plutôt autour de 5$, on se berne soi-même! Il faut donc retenir ceci : il existe toujours un point d'ancrage dont on se sert comme référence. À la bourse, on doit s'assurer que ce fameux point correspond à la valeur intrinsèque des actions de l'entreprise. Comme cette valeur change de trimestre en trimestre, on doit la recalculer régulièrement. En affaires, on doit s'assurer d'utiliser l'ancrage à son avantage lorsque l'on discute avec la partie adverse. Nous vous recommandons vivement de lire des ouvrages sur la négociation, si vous ne l'avez pas déjà fait. Finalement, nous avons vu plus haut que ce principe s'applique également dans la vie quotidienne. Nous ne pouvons donc nous empêcher de conclure que si nous rejettons ou ignorons son existence, nous subissons alors ses effets pervers!
P.S.: Voici un autre article sur l'ancrage, spécifiquemment pour la bourse