JP Morgan ne voulait pas de l'argent des contribuables

Publié le 17/05/2012 à 10:58, mis à jour le 18/05/2012 à 16:57

JP Morgan ne voulait pas de l'argent des contribuables

Publié le 17/05/2012 à 10:58, mis à jour le 18/05/2012 à 16:57

© Christophe Jossic | Dreamstime.com

BLOGUE. 

Depuis l'annonce de la perte de deux milliards de dollars sur une série de transactions par l'importante banque JP Morgan Chase, les médias ne ratent pas une occasion de diffuser les commentaires et opinions des analystes et autres intervenants du marché. On ne manque pas de critiquer fortement le chef de la direction, Jamie Dimon. Certains souhaitent même sa démission. 

Bernard Mooney a écrit un blogue intéressant à ce sujet. Nous pensons nous aussi que la fameuse perte ne constitue pas un montant énorme par rapport à l'avoir total de la banque. Même si le montant final s'avérait plus élevé (par exemple, 4G$ ou 5G$), JP Morgan serait en mesure de l'absorber. Toutefois, nous voulons nous attarder sur un argument qui revient souvent, mais qui selon nous demeure sans fondement. 

La frustration du public à l'égard des banques en général provient en partie du fait qu'elles ont bénéficié de l'aide du gouvernement durant la crise. En 2008, le fameux programme TARP avait été mis en place pour renflouer les financières. Les banques émettaient donc des actions privilégiées en échange de l'argent des contribuables. Cependant, ce qu'on ne dit presque jamais publiquement, c'est que les banques ne pouvaient pas vraiment s'offrir le luxe de refuser cet argent. Or, M. Dimon était clair à ce sujet : il aurait préféré ne pas recevoir ces sous. 

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Bourse: la Banque Royale fait trembler le marché des actions privilégiées

19/04/2024 | Denis Lalonde

BALADO. La Banque Royale envoie un signal clair qu'elle pourrait racheter toutes ses actions privilégiées.