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Ce qui semblait une bonne chose au départ pourrait mal tourner. Obama a imposé une série de nouvelles lois, afin d'obliger les assureurs à prendre en charge des gens qui sont déjà malades aux États-Unis. Et comme il fallait s'y attendre, des effets indésirables commencent à prendre forme.
L'assureur Principal Financial Group, qui assure 840 000 personnes, cessera de vendre de l'assurance-santé. Cette décision suit celle de plusieurs autres assureurs qui doivent réduire leurs activités à cause de leur petite taille vis-à-vis les gros joueurs. Quant à ces derniers, ils bénéficient bien sûr de la loi. Avec moins de compétition, il sera plus facile d'exploiter certains segments du marché. UnitedHealth Group constitue un exemple : cette dernière souhaite offerir de l'assurance aux clients de Principal.
Aetna, Cigna et Wellpoint ont annoncé qu'elles cesseront de vendre de l'assurance pour les enfants dans certains états. La loi oblige les assureurs à couvrir les enfants qui sont sérieusement malades. Ils craignent donc d'avoir trop de clients malades à assurer, ce qui rendrait ce marché non profitable.
Nous pensons qu'il n'existe point de solution au problème des gens malades, de la façon dont les autorités l'abordent. Même au Québec, notre modèle est déficitaire, et il est appelé à l'être davantage dans le futur. Par conséquent, il faut s'y prendre autrement. La prévention serait, selon nous, un bien meilleur outil pour réduire le nombre de personnes malades. Et comment peut-on réussir? Avec des incitatifs, bien sûr! (voir blogue sur les incitatifs : http://www.lesaffaires.com/blogues/les-investigateurs-financiers/il-ne-faut-pas-sous-estimer-la-puissance-des-incitatifs-selon-charlie-munger/518648).
Auriez-vous des idées d'incitatifs?
