AIG : l'action ou le bon de souscription?

Publié le 09/06/2014 à 12:29

AIG : l'action ou le bon de souscription?

Publié le 09/06/2014 à 12:29

Finalement, un ajustement en faveur du bon devrait être considéré, mais nous l'utilisons plus rarement. Il s'agit du fait que si l'action d'AIG plonge de façon significative, la perte maximale encourue avec le bon correspondra au prix du bon. En achetant des actions d'AIG sur marge, la perte maximale s'établit au prix de l'action auquel on ajoute les intérêts payés sur l'emprunt. Par conséquent, en cas de scénario négatif extrême, le risque est moins élevé avec le bon. Si l'on voulait tenter de traduire cet avantage en termes de taux d'intérêt, il faudrait inclure le coût d'une option de vente qui limiterait les pertes au même montant que le bon pour le scénario d'achat d'actions avec emprunt. 

Pour fins de simplification, considérons surtout le premier calcul incluant le sacrifice des dividendes, pour lequel nous avions obtenu 6,2%. Comme il est possible d'emprunter à un taux moindre dans le marché actuel, le bon ne se transige pas à un prix d'escompte par rapport à l'action. Toutefois, il demeure attrayant pour les comptes où l'emprunt ne constitue pas une option, comme dans le cas des régimes enregistrés.  

 

Au sujet des auteurs du blogue : Patrick Thénière et Rémy Morel sont propriétaires de Barrage investissement privé, une firme montréalaise de gestion d'actifs. www.barragecapital.com

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