Gare aux valeurs au livre surévaluées

Publié le 29/11/2014 à 12:18

Gare aux valeurs au livre surévaluées

Publié le 29/11/2014 à 12:18

L'avantage que retire l'investisseur en raflant les actions d'une société sous sa valeur au livre réside dans la possibilité pour la direction de tout liquider les actifs en créant un profit. Cet élément ajoute énormément de marge de sécurité à un investissement. Si les choses tournent mal, on connaît l'existence d'une porte de sortie. Parfois, cette ''porte de sortie'' offre des termes si avantageux qu'on souhaiterait que la direction l'utilise davantage plutôt que de poursuivre les activités de l'entreprise. 

Or, on peut se leurrer facilement en surestimant la valeur de liquidation. Prenons le cas d'Aegon (AEG-N), un assureur-vie des Pays-Bas dont environ 70% de ses activités sont basées en Amérique. Dans les derniers états financiers disponibles (30 septembre 2014), on peut difficilement calculer cette valeur de la manière usuelle. Selon le bilan, l'équité totalise 25,7G d'euros, à laquelle on doit retrancher l'intangible de 2,26G. Or, étant donné le peu d'informations fournies par ce bilan, on doit puiser dans l'état du changement de la valeur nette pour déceler les autres éléments à retrancher. On aboutit donc avec un avoir inférieur à 14G d'euros. Une fois la conversion en dollars américains effectuées, on réalise que la valeur boursière n'est inférieure à la valeur au livre que par une faible marge. Mais l'estimé ne doit toutefois pas s'arrêter là...

La solidité des actifs importe

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