Vers une dictature verte?

Publié le 02/10/2019 à 06:06

Vers une dictature verte?

Publié le 02/10/2019 à 06:06

Une dystopie? Vraiment? (Photo: Jordy Meow/Unsplash)

CHRONIQUE. Les Lettres de Port-Cros (5/5). Ici, chaque goutte d’eau compte. Dans l’évier de la cuisine, une bassine est placée en permanence sous le robinet dans le but de recueillir tout ce qui en sort. Rien ne part dans la plomberie, tout est récupéré : dès que la bassine est pleine – aussi sale et graisseuse soit-elle –, elle est vidée au pied des deux plants de vigne du jardin.

C’est que l’île de Port-Cros est dénuée de source d’eau potable. Tous les 15 jours, une péniche remplie à ras bord arrive du continent pour alimenter en eau les gigantesques citernes du petit port; les habitants doivent donc s’arranger pour ne pas les vider indûment, sans quoi ils n’auraient plus rien à boire, des jours durant.

Moi qui viens du Québec où l’eau est perçue comme un bien illimité, comme une évidence, je réalise alors combien l’eau est, en vérité, une denrée rare. Oui, rare et sensible : il suffit qu’un lieu isolé vienne à en être dépourvu pour que l’eau devienne, d’un coup d’un seul, ce qu’il y a de plus précieux sur Terre; ce qui amène chacun à se rationner à l’extrême, pour le salut de la collectivité.

À Port-Cros, les gens sont habitués, ça fonctionne bien. Personne n’agit de manière égoïste, en gaspillant l’eau dans son coin, sans se soucier de l’impact immédiat et brutal sur les autres. L’écosystème est, disons, intelligent : chacun sachant qu’il est connecté aux autres, aucun acteur n’agit au détriment des autres.

Mais voilà, que se passerait-il à plus grande échelle? Et si, sur le continent, par exemple à Hyères, la ville de 58.000 habitants dont part le ferry pour l’île, on devait en venir à inviter chacun à s’autolimiter dans sa consommation quotidienne d’eau… Cela se passerait-il bien? Hum, je me permets d’en douter a priori…

Pourquoi? Parce que les Hyérois ne peuvent pas tous se connaître, et ne ressentent nécessairement que peu d’affinités avec les autres : ils ne croisent jamais, ou presque, les habitants des autres quartiers; d’ailleurs, certains ne savent même pas comment s’appelle leur voisin de palier. En revanche, les Port-Crosiens se connaissent tous depuis belle lurette, et il suffit d’un rien – par exemple, l’un qui vient de s’acheter un nouveau Zodiac – pour que tout le monde le sache et en jase des jours durant.

Autrement dit, la différence fondamentale, c’est la connexité.

Cette semaine, le Spécial Environnement du journal Les Affaires

La quoi? La connexité, c’est-à-dire le principe selon lequel les êtres humains n’évoluent sainement que s’ils nouent des liens fructueux entre eux. Plus la connexité est élevée, comme à Port-Cros, plus la bienveillance règne au sein de l’écosystème en question. Inversement, plus la connexité est basse, comme à Hyères, plus la malveillance peut aisément y voir le jour et s’y implanter durablement.

Alors, que se produirait-il si, changement climatique oblige, les sécheresses et les canicules se multipliaient dans le sud de la France, à tel point que les municipalités en venaient à être contraintes de remédier à la pénurie d’eau potable? Ne verrions-nous pas apparaître des mesures contraignantes? Des rationnements? Des politiques franchement radicales?

«Il est fini le temps où l’on arrondissait les angles. Terminé, j’en ai marre! Si on ne s’attaque pas [aux vrais problèmes], ça ne sert à rien. Ce n’est pas en installant trois éoliennes qu’on va y arriver.» Qui tient aujourd’hui un discours aussi guerrier? Nul autre que Nicolas Hulot, l’écologiste français qui a claqué la porte du gouvernement en 2018 et démissionné de son poste de ministre de la Transition écologique et solidaire, et ce parce qu’il s’y trouvait incapable d’effectuer le moindre changement bénéfique à l’environnement.

Et d’ajouter, dans la même entrevue accordée récemment au quotidien Le Monde : «L’écologie est le prisme qui doit dicter toutes nos politiques», dit-il, en indiquant qu’il convient de trouver «les moyens et les objectifs qui amèneraient les citoyens à suivre comme un seul homme».

«Tant qu’on n’a pas compris ça, on est dans les intentions, pas dans la réalisation», finit-il par souligner.

«Fini d’arrondir les angles», «s’attaquer», «dicter», «suivre comme un seul homme»,… Ce vocabulaire ne fait-il pas froid dans le dos? N’y a-t-il pas là un appel au passage à l’action, à l’action radicale? Ne sommes-nous pas à deux doigts – j’ose le terme – d’une pensée dictatoriale, à tout le moins autoritaire? M. Hulot s’en défendrait sûrement, si quelqu’un le lui signalait. Quoique.

Je suis là, au fortin de la Vigie, qui sert aujourd’hui à l’Armée française de point d’observation des essais de missiles qui sont effectués sur l’île voisine du Levant. Les pieds écartés, plantés dans le sol rocailleux. Les yeux rivés à la ligne d’horizon d’un bleu intense. La tête plongée dans un univers dystopique qui – pourquoi pas? – est peut-être bien celui qui nous attend demain…

Le postulat de ma sinistre rêverie est simple : comme les individus vivant en démocratie ne sont jamais arrivés à s’entendre collectivement pour remédier au changement climatique avec efficacité, une, puis des révolutions populaires ont renversé les régimes en place afin de confier tous les pouvoirs à des hommes forts, à la poigne de fer et au pouce vert. La mission de chacun d’eux : sauver l’humanité, à commencer par le peuple dont les uns et les autres ont la charge.

Résultat? Des mesures drastiques pour atténuer la production directe et indirecte de CO2 de chaque citoyen :

– Chaque foyer n’a plus droit qu’à une seule automobile, pas deux. Le covoiturage est obligatoire : si jamais quelqu’un est pris en train de rouler seul, son véhicule est immédiatement saisi. Et la loi est inflexible : peu importe que l’on vive en région éloignée, ou que l’on soit célibataire sans enfant.

– Chaque citoyen n’a droit qu’à un vol A/R en avion par an, pas deux.

– Chacun n’a droit qu’à un gadget électronique, pas deux. Il lui faut donc choisir entre un cellulaire, un laptop, ou encore une console de jeu vidéo. L’idée est de diminuer la consommation, entre autres, de terres rares; et indirectement, d’amener chacun à davantage chercher les interactions humaines que celles virtuelles.

– En dehors des heures de travail au bureau, chacun n’a droit qu’à une heure de connexion au Web par jour, le gouvernement imposant à cet égard une sorte de «contrôle parental» pour la durée de navigation en ligne. Car les serveurs sont extrêmement énergivores.

– Des tickets de rationnement permettent à chaque citoyen de se procurer une portion de viande rouge déterminée pour le mois. À noter que celle des enfants est nettement moindre que celle des adultes, l’objectif étant de les habituer tôt à trouver leurs protéines ailleurs que dans la viande.

– Etc.

Les récalcitrants? En camp de redressement! Les opposants? Au cachot! Les acharnés? Au peloton d’exécution!

Bref, adieu la démocratie et la liberté, bonjour la dictature et l’oppression! Car, dans cet univers dystopique là, c’est le prix à payer pour sauver l’humanité…

Est-ce vraiment ce qui nous attend? Ai-je bel et bien aperçu notre avenir commun? Nous faudra-t-il en passer par là durant plusieurs générations? Hum… Qui sait? Peut-être bien. À moins qu’une autre voie ne soit envisageable…

Je parlais de la connexité, tout à l’heure. Et si on y recourait pour identifier une alternative… Oui, et si on s’inspirait de Port-Cros, du réseau de connexions qui unit les Port-Crosiens…

Jörg Gross est professeur de psychologie à l’Université de Leyde, aux Pays-Bas. Avec son équipe de chercheurs, il a mené une expérience visant à voir si, face à un problème «commun et complexe», les gens avaient le réflexe de recourir à l’intelligence collective, ou plutôt celui de chercher la bonne solution tout seuls, avec leurs propres moyens. Mine de rien, une énorme surprise l’attendait : en général, les participants ont eu une «fâcheuse tendance» à préférer gaspiller les ressources mises à leur disposition en cherchant, en vain, à trouver tout seuls la bonne solution plutôt que de les mettre à la disposition de tous dans l’optique de l’identifier tous ensemble!

Autrement dit, si nous ne parvenons pas aujourd’hui à trouver la bonne solution face au changement climatique, c’est en grande partie en raison du fait que, le problème étant «commun et complexe», nous préférons systématiquement trouver notre propre solution dans notre coin, sans demander le concours des autres. D’ailleurs, regardez ce que donnent les pieuses résolutions des Nations unies et autres COP…

La conclusion saute aux yeux : il est impératif de trouver l’incitatif individuel – je souligne, individuel – qui déclenchera le besoin de chacun de s’unir aux autres pour contrer le changement climatique. De se mettre, au fond, à chérir la connexité.

Madhur Anand est poétesse et professeure de sciences de l’environnement à l’Université de Guelph, en Ontario. Comme nombre d’entre nous, elle a réalisé que la tâche était à présent immense pour contrer le changement climatique et que cela nous incitait fortement à baisser les bras : pour bien le réaliser, imaginez-vous au pied de l’Everest, tout seul, avec la mission d’atteindre le sommet coûte que coûte, sans quoi la Terre implosera; il y a de quoi décourager, en dépit du fait que si vous vous associiez avec des alpinistes chevronnés, dûment équipés, il se pourrait que vous y parveniez, un pas après l’autre même si vous n’aviez alors guère l’impression d’avancer…

Voilà pourquoi elle s’est demandé ce qui ferait que chaque individu d’un groupe se mette (enfin) à faire un pas après l’autre dans la bonne direction, et donc à contribuer à sa petite échelle à améliorer l’état de la planète. La chercheuse a ainsi concocté un modèle de calcul partant de principe qu’un individu changeait d’attitude à partir du moment où, autour de lui, les autres avaient tendance à changer leur propre comportement dans le bon sens. Autrement dit, elle est partie du concept de la connexité et a regardé quelles étaient les conditions à réunir pour assister, individu par individu, au changement d’attitude de la grande majorité du groupe.

Résultat? Il est tout bonnement lumineux…

Le basculement du comportement d’un individu dépend non seulement de la qualité des interactions qu’il a avec les autres, mais aussi des normes sociales en vigueur dans le groupe. Il se produit lorsqu’il y a un «apprentissage social», c’est-à-dire quand l’individu a des «échanges croissants et enrichissants» avec les autres et quand il acquiert ainsi de «nouvelles données pertinentes» concernant un point précis. Cela lui fait réaliser l’existence d’un «tabou», soit d’un sujet qu’il n’osait regarder en face, et encore moins considérer et remettre en question. Puis, voyant le tabou ouvertement discuté par autrui, il se fait sa propre idée à son sujet, et renverse de lui-même les idées reçues qu’il entretenait jusqu’alors à son sujet. Il suffit à ce moment-là d’un rien pour le voir changer d’opinion, et par suite d’attitude.

«Si vous considérez les grands changements sociétaux qui se sont déjà produits par le passé, vous verrez qu’ils ne viennent jamais d’une quelconque politique gouvernementale, ni d’une quelconque mesure fiscale. Ils résultent de la levée d’un tabou, puis de la pression des gens en faveur du changement», a dit Mme Anand en marge du dévoilement de son étude.

Bref, si l’on veut assister à une profonde modification de l’attitude de chacun et de tous envers l’environnement, il convient de miser à fond sur la connexité.

Ce n’est pas tout. Pour que le changement soit couronné de succès, il faut ajouter un autre élément, l’esprit de clocher…

Patrick Devine-Wright est professeur de géographie humaine à l’Université d’Exeter, en Grande-Bretagne. Avec deux autres chercheurs, il s’est penché sur l’opération Parish Maps, qui a consisté en 1987 à inviter tous les Anglais à améliorer la précision de la carte géographique de leur pays en affinant celle du coin où ils résidaient. L’opération a été un vif succès, les organisateurs ayant reçu des milliers de cartes d’un peu partout, riches de détails d’une incroyable précision (je me permets de rappeler qu’à l’époque Google Maps n’existait pas…).

Comment expliquer un tel engouement, personne n’étant le moindrement «rémunéré» pour tous les efforts fournis? L’explication est simple : l’esprit de clocher. Chacun étant particulièrement fier de son petit coin de pays, il s’est toujours trouvé une poignée de gens prêts à travailler bénévolement pour que celui-ci figure avec une précision extrême sur la carte globale de la Grande-Bretagne.

«L’esprit de clocher est souvent perçu négativement, car il a souvent été à l’origine de rivalités sans véritablement fondement entre deux villages, explique M. Devine-Wright. Mais nos travaux ont mis au jour le fait que l’esprit de clocher a également une dimension positive : l’attachement local peut susciter un incroyable engagement dans un projet commun dont l’impact peut amplement déborder les frontières locales; ça peut être pour la réalisation de la carte du pays tout entier, mais aussi – comme le montre notre étude – pour l’amélioration de l’environnement du pays tout entier.»

Autrement dit, les gens sont prêts à changer de comportement environnemental à partir du moment où cela a un impact local, pour ne pas dire hyper local. Et tant mieux si cela se traduit par une amélioration globale de la situation, par-delà les frontières du petit coin de pays qui les concerne directement.

Patricio Valdivieso, professeur de science politique à l’Université de Los Lagos, au Chili, abonde dans le même sens : pour atteindre un impact global, il faut viser le local avec une extrême précision. Avec deux autres chercheurs, il a analysé comment s’y étaient prises 321 municipalités chiliennes pour contrer le changement climatique, entre 2009 et 2014. Son objectif : identifier les conditions gagnantes pour assister à l’émergence de politiques locales véritablement efficaces, ayant même un impact potentiellement global.

La clé, c’est la connexité, selon leur étude : plus la communauté est tissée serrée, plus les mesures adoptées localement ont un impact élevé, parfois même au point de déborder les frontières de la municipalité. Mieux, un acteur en particulier peut alors faire toute la différence : celui qui se trouve au centre du réseau de connexions, celui qui est doté des meilleures connexions (en quantité et en qualité), oui, vous l’avez deviné, le maire.

«Dès lors que le maire a une vraie influence sur le conseil municipal, dirige une administration fluide et jouit d’une bonne cote de popularité, il est à même d’insuffler des changements en profondeur dans les comportements environnementaux de ses concitoyens. Et parfois même, par contagion, dans les municipalités voisines», est-il noté dans l’étude dirigée par M. Valdivieso.

Maintenant, qu’est-ce qui peut amener un maire à «verdir» sa politique? Stefano Gagliarducci, professeur d’économie à l’Université de Rome «Tor Vergata», en Italie, a découvert qu’un politicien a priori peu préoccupé par les enjeux environnementaux était capable d’effectuer un virage à 180 degrés à ce sujet le jour où… une catastrophe naturelle frappait la région dont il avait la charge. Un ouragan, et voilà cet homme politique prêt à l’impensable : assumer les coûts à court terme entraînés par les mesures adoptées afin de contrer le changement climatique et accepter l’idée que les bénéfices de celles-ci ne surviendront pas lors de son mandat (ni même lors du prochain).

«Des élus du Congrès américain ont d’ores et déjà retourné leur veste sur les questions environnementales à la suite d’une catastrophe naturelle qui avait frappé leurs électeurs. Et ce, de manière durable si jamais ils jouissaient d’un soutien local solide ou si jamais ils étaient d’un caractère combatif lorsqu’ils étaient convaincus de la justesse de leurs batailles», indique dans l’étude M. Gagliarducci et son équipe.

Je suis là, à côté du fortin de la Vigie. À l’endroit précis où les militaires ont succédé aux écrivains et autres poètes : durant l’entre-deux-guerres, Jean Paulhan et avec lui toute la Nouvelle Revue française (NRF) – Jules Supervielle, André Gaillard, Marcel Arland, Richard Aldington, André Gide,… – y ont régulièrement séjourné, histoire de se couper du monde pour mieux composer. Oui, là où, paraît-il, Rabelais lui-même a flâné, lors de la rédaction de son Tiers Livre. Et je sens venir à moins le vent du large, vif et cinglant, générateur de changement…

Venu du lointain, un murmure se faufile dans mon oreille : «La Vie secrète des arbres… Nul discours alarmiste, apocalyptique… Une thèse simple : pour comprendre ce qu’est le vivre-ensemble, nous devons regarder les plantes, la forêt, comme un exemple parfait de cohabitation… La collaboration comme force créatrice… La vie des abeilles, celle des arbres, toutes sont devenues des questions politiques, tout comme, en un sens, la vie des immigrants, celle des communautés mises en péril par le changement climatique… Et nous voilà, lecteurs, citoyens, plus attentifs aux autres formes de vie, aux autres interactions entre espèces, qu’elles soient humaine, animales, végétales…»

Ce murmure? Une réminiscence d’une entrevue lue dans le magazine Pour la science, celle du philosophe italien Emanuele Coccia à propos du best-seller de l’ingénieur forestier allemand Peter Wohlleben. Un signe supplémentaire de notre impératif de recourir sans tarder à la connexité pour relever ensemble les nouveaux défis auxquels nous sommes confrontés.

Un autre souffle à proximité de mon épaule : «La crise environnementale actuelle va nécessairement entraîner des changements sociétaux profonds, en termes de valeurs, de croyances, d’attitudes… Elle va, à n’en pas douter, nous faire passer de «l’âge du pillage» à «l’âge du respect»… Voilà pourquoi, nous autres êtres humains, n’avons plus d’autre choix que de renouer avec la nature, que d’arrêter de lui nuire, que de réapprendre à coexister harmonieusement avec toutes les formes de vie existantes sur notre petite planète…»

Cette voix susurrée? C’est celle combinée du professeur Wanxian Li et de son élève Jinguo Ye, tous deux chercheurs en économie à l’Université du Hebei à Shijiazhuang, en Chine. Celle née après des années de réflexion à propos de l’avenir de l’humanité, de notre humanité. Oui, celle d’une pensée en provenance de l’autre bout de la planète, à l’image d’une bouteille miraculeusement repêchée des mers et porteuse d’un appel bouleversant au ralliement et à l’espoir.

Et si moi – oui moi – je faisais dès demain matin un premier pas dans la bonne direction…

Cette semaine, le Spécial Environnement du journal Les Affaires 

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Il y a toujours un point de départ... (Photo: Ravi Roshan/Unsplash)

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