BLOGUE. Parmi les femmes entrepreneures connues, Cora Tsouflidou de Chez Cora et Lise Watier de Lise Watier Cosmétiques sont les modèles de femmes d'affaires les plus inspirantes et les plus citées à mon sondage maison, réalisé en février dernier, auprès de 115 entrepreneures avec la collaboration de Laure Cohen de Femmessor Montréal.
L'enquête maison confirme certains points énoncés dans un article déjà paru Les femmes sont-elles intéressés par les affaires ?. Il y a encore du chemin à faire au niveau de la promotion des femmes chefs de leur propre entreprise. Les femmes sont intéressées par le monde des affaires et sont très créatives. Les résultats montrent toutefois qu'elles ont une motivation et une façon de faire différentes des hommes. Il est rare, par exemple, de voir des portraits de femmes entrepreneures n'ayant pas de scolarité. Bien que je suis d'accord sur le fait qu'il y a place à l'amélioration, je dois admettre, personnellement, n'avoir jamais ressenti une très grande différence entre les femmes et les hommes en affaires.
«Nous sommes en 2012, je ne vois aucune différence entre les hommes et les femmes d'affaires. L’un dans l’autre, les hommes ne sont pas plus avantagés que les femmes. Je n’aurais jamais eu une qualité de vie pareille si je n’avais pas choisi d’être entrepreneure. Il faut arrêter de dire que l’entrepreneuriat fait mener une vie de fous. C’est une exagération. Au contraire, j’y ai trouvé flexibilité et valorisation. Des amis qui travaillent aussi en entreprise ont aussi des horaires très chargés.» Judy Servay de Robin des Bois lors de son entrevue téléphonique.
La majorité ( 85 % ) des femmes ont eu un ou plusieurs emplois avant de se lancer en affaires. Elles ont poursuivi, en grande partie ,des activités en affaires reliées avec leur expérience acquise en tant qu'employée. La conciliation travail/famille est-elle un frein à l'entrepreneuriat ? Être son patron, la réalisation de soi et l’épanouissement personnel sont les principales raisons pour lesquelles les femmes désirent se lancer en affaires. La conciliation travail/famille a aussi été citée plusieurs fois comme raison principale. D'autres ont répondu être en accord avec la citation de Jean Coutu : «La grande importance que les jeunes accordent à la conciliation travail-famille nuit au développement de l'entrepreneuriat ». Je partage aussi cet avis. M'apercevant très jeune avoir plus de succès dans ma vie professionnelle, j'ai mis de côté ma vie personnelle. Même si cela n'a pas toujours été facile et que je suis encore loin de mes objectifs, je suis contente de l'accomplissement professionnel réalisé jusqu'à aujourd'hui.
Selon les commentaires reçus, l'autonomie financière et la création d'emplois ne sont pas des priorités pour les femmes à se lancer en affaires. Aussi, l'accès au financement demeure toujours le principal frein à l'entrepreneuriat. L'anxiété liée à la recherche de clients, le manque de savoir-faire entrepreneurial, être mal entouré, la concurrence déloyale, les programmes d’aide limités au moins de 35 ans, sont aussi des motifs ressortis mettant un frein à se lancer ou à continuer en affaires.
Si vous désirez en savoir plus sur les résultats de ce sondage, je vous invite à contacter Laure Cohen, présidente de Femmessor Montréal.
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Ce blogue a pour but de vous faire découvrir différentes facettes de l'entrepreneuriat.
Entrepreneure passionnée, Kim Auclair a développé, au fil des ans, une riche expérience dans le domaine du Web. Elle a créé entre autres, en 2005, MacQuébec, une communauté d'utilisateurs de produits Apple au Québec. Elle gère actuellement Niviti, une entreprise de services-conseils en animation de communauté web pour les décideurs d'entreprise.
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