Une montre québécoise fait fureur sur Kickstarter

Publié le 12/11/2012 à 10:02, mis à jour le 12/11/2012 à 10:18

Une montre québécoise fait fureur sur Kickstarter

Publié le 12/11/2012 à 10:02, mis à jour le 12/11/2012 à 10:18

[Photo : capture d'écran]

BLOGUE. L’industrie de l’horlogerie n’a qu’à bien se tenir. Après les succès retentissants du bracelet de montre pour iPod Nano LunaTik et de la montre Bluetooth Pebble, c’est au tour d’une équipe d’entrepreneurs montréalais de réinventer la montre sur Kickstarter.

Leur start-up, Division Furtive, a lancé sa campagne de financement collaboratif le 9 novembre dernier, et déjà, l’entreprise a obtenu quelque 15 310 livres sterling (24 291 $) de financement. Son objectif, établi à 20 000 livres (31 733 $), devrait ainsi être atteint sans problème.

L’objectif de Division Furtive est de fabriquer une montre mécanique munie d’un mouvement suisse, laquelle portera le nom de Type 46. Cette montre devrait être vendue 3600 $.

Afin de financer la production de ce modèle haut de gamme, les initiateurs du projet ont eu la bonne idée de proposer à la communauté Kickstarter une montre au design similaire, mais analogique, baptisée Type 40. Cette montre, dont le prix de détail sera de 250 $, est offerte contre toute contribution de plus de 120 livres sterling (190$) sur Kickstarter.

Les fondateurs de Division Furtive, Gabriel Ménard et Paolo Gatto, ne sont pas exactement des inventeurs amateurs. Respectivement diplômés en microélectronique et ingénierie informatique de l’Université McGill, ils combinent de nombreuses expériences en design industriels, en gestions de projets manufacturiers et en logistique.

Qui aurait cru qu’une des premières industries propulsées par l’innovation technologique serait encore aujourd’hui un terreau fertile pour les start-ups ?

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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