Lancer une start-up grâce aux landing pages, aux sondages et aux médias sociaux

Publié le 28/07/2015 à 10:29

Lancer une start-up grâce aux landing pages, aux sondages et aux médias sociaux

Publié le 28/07/2015 à 10:29

Alors que la deuxième journée de mon expérimentation est déjà bien entamée, force est de constater que je suis encore loin d’avoir bâti une start-up. Néanmoins, j’ai réussi à identifier trois idées prometteuses grâce aux 650 personnes qui ont participé à mon petit sondage d’hier.

Ceux qui ont complété ledit sondage m’ont aussi laissé un nombre incalculable d’idées de start-ups, qui sont si intéressantes que je me sens coupable de les garder pour moi. Je ne sais pas vraiment quoi en faire, mais l’idée d’une banque d’idées de start-ups inexistantes me turlupine, quoique ce soit un projet communautaire.

Vous avez été nombreux à réagir à mon projet sur les médias sociaux et, dans l’ensemble, votre réaction a été infiniment généreuse, nombre d’entre vous ayant offert de m’aider pour ceci ou cela. S’il est évident que tous ne bénéficient pas d’un réseau aussi étendu que le mien, le réseau d’un entrepreneur est l’un de ses actifs clés. Et tous ceux qui aspirent à se lancer en affaires devraient cultiver leur réseau, en personne aussi bien que sur les médias sociaux.

Aussi, en faisant un sondage sur les médias sociaux comme je l’ai fait hier, je suis conscient de ne pas obtenir un résultat scientifique, mais davantage un portrait des services les plus populaires dans mon entourage étendu et parmi les lecteurs de Les Affaires.

Néanmoins, il s’agit d’un indicateur qu’il ne faudrait pas négliger, puisqu’un très grand nombre de start-ups échouent à cause de leur incapacité à rejoindre leurs clients potentiels. Aussi, en s’assurant qu’il y a une demande pour ce qu’on offre dans notre réseau, on s’assure d’avoir un point d’entrée dans le marché qu'on convoite avant même de s’être lancé.

Les landing pages, ou pages de renvoi en français, selon l’OQLF, permettent pour leur part d’amener plus loin ce processus de validation. Bien que la meilleure validation d’un produit demeure sa vente (ou sa pré-vente sur un Kickstarter), la page de renvoi permet d’aller plus loin dans le processus de validation. (Et oui, je suis conscient que les entretiens en personne font partie de l’équation; je n’ai juste pas eu le temps d’en faire hier.)

Il est plus difficile de convaincre quelqu’un de s’abonner à une liste d’envois par courriel (après tout, tout le monde reçoit déjà trop de courriels), que de cocher une case dans un sondage anonyme. Aussi, si vous êtes vraiment intéressé par l’Airbnb pour les vélos velofi, par le club de lecture Rubarbe ou par le service d’avocat du diable sur demande YourIdeaStinks.com, n’hésitez pas à y laisser votre adresse courriel. 

Finalement, si mon défi vous intéresse, n’hésitez pas me suivre sur Facebook, Linkedin et Twitter cette semaine.

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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