Endomondo : l'étoile montante de l'écosystème de start-ups de Copenhague

Publié le 28/08/2014 à 07:48

Endomondo : l'étoile montante de l'écosystème de start-ups de Copenhague

Publié le 28/08/2014 à 07:48

Mette Lykke, pdg d'Endomondo, était consultante pour McKinsey en 2007, lorsqu'elle a co-fondé la société.

On entend moins parler des start-ups de Copenhague que de celles de ses voisines comme Stockholm (Spotify) et Helsinki (Rovio/Angry Birds). Pourtant, Zendesk et Just Eat, deux start-up qui y ont fait leurs débuts, ont toutes deux fait des appels publics à l’épargne.

Endomodo, qui conçoit l’application de course du même nom, est sans contredit l’une des réussites de l’écosystème naissant de Copenhague. Forte de plus de 25 millions d’utilisateurs, la start-up compte 37 employés et est déjà profitable.

Ce qui est le plus impressionnant, c’est que Endomondo est parvenu là avec un financement total de moins de 10 millions, obtenu suite à une succession de rondes de tailles modestes. « On a eu beaucoup de mal à obtenir du financement auprès de fonds au début, alors on a fait notre première ronde avec des anges locaux », explique Mette Lykke, pdg d'Endomondo.

Mette Lykke, qui était auparavant consultants pour McKinsey, a fondé Endomodo avec deux de ses collègues en 2007 : « Nous voulions créer quelque chose en entier, ce que nous n’avions pas l’occasion de faire en tant que consultant, où on prend un projet, puis on se retire complètement après quelques mois », explique la pdg de l'entreprise. 

Endomodo propose une application qui, comme RunKeeper ou Runtastic, permet de mesurer la distance parcourue, l’itinéraire et la vitesse de ceux qui pratiquent la course à pied. Toutefois, Mette Lykke, une passionnée d’équitation, a conçu l'application de manière à ce qu'elle puisse aussi convenir à d'autres sports.

L’application se démarque aussi grâce à ses concours nationaux et internationaux, organisés en partenariat avec des annonceurs. Finalement, elle offre des programmes d’entraînement personnalisés, dont certains sont réservés aux abonnés premiums, qui payent 29,99$ par année pour le service.

Les abonnements sont ainsi la principale source de revenus d’Endomondo, suivie des revenus publicitaires, qui proviennent essentiellement des concours. Ainsi, le manque de capital de risque au Danemark pousse ses start-ups à générer des revenus plus tôt que leurs consoeurs américaines, ce qui est loin d’être une mauvaise chose.

Malgré les succès danois mentionnés plus tôt, l’écosystème de start-ups de Copenhague commence à peine à prendre forme. Dans les faits, le siège social de Zendesk a été déménagé à San Francisco tandis que celui de Just Eat l’a été à Londres. Endomondo, toutefois, pourrait suivre un chemin différent. La jeune société a d’ailleurs fermé son bureau de San Francisco en raison des coûts prohibitifs de la main-d’œuvre dans la région. Et si Endomodo était l’une des rares start-ups danoises en 2007, ce n’est plus le cas en 2014.

L’écosystème danois commence en effet à s’organiser. Ayant un site Web depuis le mois d’août dernier, l’organisme #CPHFTW, qui ressemble à MTL NewTech, s’efforce désormais de créer des liens entre les entrepreneurs technos du pays nordique. 

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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