Crédit Mutuel et Desjardins s’associent pour créer un fonds techno de 100 millions

Publié le 10/06/2013 à 14:40, mis à jour le 10/06/2013 à 14:59

Crédit Mutuel et Desjardins s’associent pour créer un fonds techno de 100 millions

Publié le 10/06/2013 à 14:40, mis à jour le 10/06/2013 à 14:59

BLOGUE. Emerillon Capital, un nouveau fonds en capital de risque, a débuté ses opérations discrètement à Montréal au début de l’année. Le nouveau fonds, qui sera dévoilé officiellement le 26 juin prochain, a pour mission d’investir dans des entreprises technos au stade de démarrage.

Le fonds dispose pour l’instant d’une capitalisation de 50 millions provenant de ses deux instigateurs. Il s’agit de CM-CIC Capital Finance, un fonds en capital de risque associé à Crédit Mutuel (30 millions), et de Desjardins Innovatech (20 millions). L’objectif des partenaires est d’aller chercher de nouveaux investisseurs pour atteindre une capitalisation de 100 millions.

Avec des investissements qui devraient osciller entre 500 000 et 5 millions de dollars, Emerillon se positionne comme un fonds visant des start-ups ayant atteint une certaine maturité : « Le but est d’offrir du capital plus patient à des entreprises qui en sont à l’étape de la commercialisation ou sont prêtes à commercialiser », explique Gérald St-Aubin, vice-président de Desjardins Entreprises Capital régional et coopératif. La durée de vie d’Emerillon Capital, établie à 12 ans, reflète cet objectif.

Le nouveau fonds permettra à CM-CIC Capital Finance d’avoir un pied à terre en Amérique du Nord. En tenant compte d'Iris Capital, il s’agit d’un deuxième fonds en capital de risque français à établir une présence à Montréal en moins d’un an. Si aucune limite géographique n’a été imposée à Emerillon, Gérald St-Aubin soutient que la majorité de ses investissements devraient être réalisés au Québec.

Emerillon Capital pourrait par ailleurs ouvrir les portes de l’Europe aux start-ups qu’elle finance : « Les entreprises dans les technologies ont souvent tendance à aller aux États-Unis, mais rarement en Europe, explique M. St-Aubin. Avec les contacts de notre partenaire en Europe, ce sera une avenue à considérer.»

Le fonds, dont l’associé principal est Ludovic André, a déjà réalisé un investissement en mars dernier. Elle avait alors injecté des fonds dans lvl, une start-up montréalaise développant des applications pour l’industrie de la télé.

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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