La tempête sur les médias sociaux ne s’estompant pas, Lassonde a fini par publier vers 20h00 un message (ayant généré 324 commentaires) disant que la défenderesse se verrait dédommager pour ses frais juridiques. Quelques minutes plus tard, l’entreprise annonçait, toujours sur Facebook, qu’une entente à l’amiable avait été conclue avec la défenderesse.
Cette fois, les 124 commentaires générés par cette annonce étaient plus positifs, certains d’entre eux félicitant Lassonde pour avoir changé son fusil d’épaule : « J'étais un de vos clients, et suite à l'article de La Presse, un de vos critiques les plus virulents. Par contre, vu que vous avez faite amende honorable envers Deborah Kudzman, je redeviendrai un de vos clients. », a commenté Paco Lebel.
Malgré tout, une importante portion d’entre eux sont demeurés négatifs : « Maintenant que cette histoire circule sur les réseaux sociaux et à la télé, ils ont juste eu peur à leurs fesses! Ils ne pouvaient faire autrement que de réagir positivement! », a commenté Nancy Hubert.
Néanmoins, la diminution significative du nombre de commentaires indique qu’à elle seule que Lassonde a réussi à calmer le jeu en signant un chèque à Deborah Kudzman. Aussi, s’il elle ne peut pas prétendre avoir protégé la veuve et l’orphelin dans cette affaire, sa réaction prompte lui a permis d’éviter que cette affaire virale prenne des proportions trop importantes.
Il vaut mieux prévenir que guérir
Certes, Lassonde aurait sans doute pu réagir plus rapidement qu’elle ne l’a fait ou encore s’être doté d’un plan de gestion de crise sur les médias sociaux. Or, lorsque Lassonde a entamé des procédures juridiques contre Deborah Kudzman, il y a 7 ans, Facebook n’admettait que les étudiants sur son site et Twitter n’existait pas encore.