
[Photo : courtoisie]
BLOGUE. Une bibliothèque d’appareils mobiles destinés aux développeurs ouvrira ses portes les 8 avril prochain au Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM). Mise sur pied en collaboration avec WaveFront, dont le réseau comporte des bibliothèques similaires à Ottawa, Toronto et Vancouver, elle offrira en location plus de 1000 appareils, du iPhone 5 aux téléphones Android et BlackBerry les plus obscurs.
L’utilité d’une telle bibliothèque peut sembler difficile à cerner pour le non-initié. Or, pour un développeur d’applications mobiles, qu’elles soient destinées au Web, à Android, à BlackBerry ou à Windows Phone, cette bibliothèque sera d’une grande utilité. En effet, les émulateurs ont leurs limites et les développeurs peuvent souvent détecter des bogues qu'ils n'auraient pas repérés autrement en testant leur application sur un véritable téléphone.
Lorsqu’on développe pour l’iPhone, cette démarche est plutôt facile, puisqu’il n’existe que deux tailles d’écran d’iPhone et une poignée de modèles très semblables. Avec Android et BlackBerry, c’est une autre histoire. En fait, il est humainement impossible de tester une application avec tous les modèles de téléphone Android, par exemple. Toutefois, lorsqu’un utilisateur signale un bogue à un développeur, le seul moyen d’offrir du support est souvent de mettre la main sur le modèle de téléphone qui semble poser problème.
Émile Girard, dont la start-up InstaMobile génère des sites Web mobiles pour ses clients, me confiait qu’il participait régulièrement à des enchères sur eBay pour mettre la main sur de vieux modèles de BlackBerry. Il va sans dire que louer un appareil durant une journée, ce qui devrait coûter 10 $ auprès de la nouvelle bibliothèque, aurait été plus économique pour lui.