
J'avais pris cette photo tout juste avant de partir, le soir, lors de ma dernière journée de travail en tant que journaliste à Les Affaires, le 1er avril 2016.
NDLR. Voici le dernier blogue De zéro à un million de Julien Brault, Hardbacon ayant choisi une orientation qui diffère de notre approche éditoriale.
C’est la troisième fois que je dis au revoir à mon blogue sur Les Affaires.
Les deux premières fois, c’était parce que j’avais accepté un emploi ailleurs. Cette fois, cependant, c’est parce que nous avons décidé d'y mettre un terme en raison de l'orientation très critique de Hardbacon à l'égard des conseillers financiers.
Je suis déçu, mais en même temps, cette chronique hebdomadaire sur mon parcours entrepreneurial était parfois lourde à entretenir. En fait, si on ne m’avait pas remercié, j’aurais probablement ralenti ma cadence de publication sur ce blogue.
En faisant une petite recherche, je dénombre 960 articles et billets de blogue portant ma signature sur LesAffaires.com. Inutile de vous dire je ne vais pas arrêter d’écrire aujourd’hui.
La fin de ce blogue me donnera plus de temps pour écrire des articles sur Hardbacon et pour bâtir le cours sur l'investissement qui m'a valu 33 242$ en contributions sur Ulule. Après tout, même si je suis passionné d’entrepreneuriat, le sujet de ce blogue a peu à voir avec la mission de ma start-up.
Comme je l'ai écrit dans un précédent billet de blogue, j'estime que ça fait partie des tâches d'un entrepreneur, dans à peu près tous les secteurs (sauf peut-être celui de l'enfouissement de déchets), d'aller chercher un maximum de visibilité.
Je suis conscient que ce n'est pas donné à tous les entrepreneurs d'entretenir un blogue sur Les Affaires, et il va sans dire que ça été un grand avantage pour moi.
Je ne vois toutefois pas la fin prématurée de ce blogue comme un revers, bien au contraire. Ça me permettra d'explorer d'autres moyens d'aller chercher de la visibilité auprès d'autres audiences, notamment au Canada anglais. Bref, je vois ça comme une occasion.
C'est d'ailleurs l'avantage des start-ups par rapport aux grandes organisations. Elles prospèrent généralement dans un environnement incertain et ont beaucoup plus à gagner qu'à perdre.
Un million de chiffre d'affaires
Dans le billet inaugural de ce blogue, en juin 2016, je vous ai fait la promesse de vous tenir au courant des mes progrès jusqu’à ce que Hardbacon génère un revenu annuel d’un million de dollars. Je n’ai qu’une parole, alors, je vais continuer à vous partager mes bons coups, mes déboires et mes métriques de croissances directement sur le magazine de Hardbacon. Je vais toutefois me limiter à une mise à jour de la sorte par mois.
En terminant, je tiens à vous remercier du fond du coeur de m’avoir suivi durant toutes ces années! C’est vous qui avez rendu mon travail de blogueur intéressant. Vous m’avez suggéré des idées et n’avez jamais hésité à remettre en question mes propos. C’est grâce à vous si j’ai autant appris à Les Affaires. J’ai aussi appris en côtoyant des journalistes exceptionnels et en interviewant des entrepreneurs non moins exceptionnels.
Je pense que j’ai au moins autant appris à Les Affaires que si j’étais aller faire un MBA à la place. Et maintenant, c’est le temps pour moi de quitter l’école pour aller faire ce que j’ai appris dans le monde réel. Je le fais déjà depuis six mois, mais aujourd’hui, c’est le jour où je gradue officiellement. Merci Les Affaires! Merci pour tout!
Principales réalisations:
- Création de bannières pour promouvoir la campagne de sociofinancement de Hardbacon
- Publication d’une offre de stage en marketing et début des interviews
Mesures de croissance:
- Revenus (incluant les pré-commandes) : 2260 $ (total: 37 472,50$, croissance: 6%)
- Nouveaux abonnés à l’infolettre : 14 (total: 5306, croissance: 0%)
- Nouveaux abonnés sur Instagram : 79 (total: 2101, croissance: 4%)
- Nouveaux J’aime sur Facebook : 22 (total: 3119, croissance: 1%)