Changement des règles du jeu
Il ne faut donc pas se surprendre que les Villes de Québec et de Montréal, dont les régimes de retraite sont très déficitaires, ainsi que l'Union des municipalités aient demandé à Québec de les aider à trouver une solution. Cette solution, c'est le projet de loi 3, qui propose un cadre général s'appuyant sur des principes sains et qui poursuit des objectifs responsables :
> protection des régimes à prestations déterminées, ce qui est un avantage immense pour les employés municipaux ;
> pleine capitalisation pour prévenir la volatilité des marchés financiers ;
> répartition égale entre l'employeur et les salariés du coût des rentes, comme cela existe déjà dans le gouvernement du Québec, le secteur privé et certains régimes municipaux ;
> correction d'une injustice sociale : en suspendant l'indexation automatique des rentes des régimes sous-capitalisés, on évite de faire supporter entièrement leur déficit par les salariés actuels et les contribuables ;
> correction d'un déséquilibre intergénérationnel en évitant que les déficits des régimes soient remboursés dans une forte proportion par les jeunes employés municipaux.
En éliminant de la négociation certains paramètres des régimes de retraite et en donnant aux municipalités de nouveaux leviers pour mieux gérer leur masse salariale, le projet de loi rééquilibre le rapport de force entre les parties.
Les syndicats auraient pu s'éviter ce nouveau cadre de négociation, mais ils ont maintes fois démontré qu'ils sont incapables de s'adapter aux nouveaux besoins. C'est ce qui explique que la population ne les soutiendra pas dans leur refus de chercher des solutions innovantes et pertinentes à la rémunération globale excessive des employés municipaux.
J'aime
Les premiers ministres Philippe Couillard et Kathleen Wynne veulent engager le Québec et l'Ontario dans une nouvelle ère de coopération. C'est de bon augure. Le Québec a d'importants surplus d'électricité, alors que l'Ontario veut abandonner le charbon et qu'elle doit décider du sort de centrales nucléaires qui achèvent leur vie utile.
Je n'aime pas
Les grandes banques américaines et étrangères ont payé jusqu'à maintenant 37 G$ US en amendes et mesures d'aide aux victimes des prêts hypothécaires à haut risque et des produits dérivés toxiques qu'elles ont émis, lesquels ont causé la crise financière de 2008. Malheureusement, ça restera toujours bien inférieur aux billions de dollars perdus par les emprunteurs et les investisseurs. Et les responsables de cette escroquerie s'en sortent indemnes. C'est très frustrant !