Dans leur défense du statu quo, certains allèguent que le gouvernement réduit l'accès aux garderies subventionnées pour ceux qui en ont le plus besoin. Ce n'est pas le cas, puisque les familles démunies recourent très peu à ce programme et que son taux d'utilisation augmente proportionnellement avec le revenu des familles.
On a aussi fait valoir que le gouvernement «met la hache» dans un programme universel. C'est loin d'être le cas, puisque celui-ci n'est pas uniforme et qu'il n'est pas accessible à tous.
Québec aura du mal à faire accepter cette mesure, puisqu'elle touche les familles et que le parti libéral a brisé son engagement de maintenir le tarif à 7,30 $ par jour. Cette promesse était une erreur, car il était clair que l'état des finances publiques n'allait pas permettre de conserver une contribution aussi basse.
Il faut espérer que Québec ne reculera pas et que le chef libéral s'abstiendra désormais de prendre des engagements irréalistes. Philippe Couillard n'est pas le seul à l'avoir fait, mais cette manie des politiciens mine la confiance de la population à l'égard du système politique.
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Des chefs d'entreprise, des dirigeants de fonds d'investissement et des professionnels de l'industrie minière viennent de créer Mine d'avenir, un organisme qui stimulera l'entrepreneuriat dans cette industrie. Le groupe, qui n'a pas attendu le gouvernement pour agir, tentera de se rapprocher des entrepreneurs et des sociétés minières afin de financer le développement de nouvelles mines.
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Le ministre Yves Bolduc a légalisé le statut de l'école juive Yeshiva Toras Moshe, qui consacre 75 % à 80 % de son temps d'enseignement à l'étude de textes religieux, laissant aux parents hassidiques le soin d'enseigner les autres matières. Le ministre reconnaîtra peut-être son erreur avec la poursuite de 1,2 million de dollars qu'envisage d'intenter un jeune juif hassidique qui reproche à l'État «de l'avoir privé de l'éducation séculière de base à laquelle il avait droit».